Lyxor Stoxx 600 Financial Services (FIN) - 15/01/19
Stratégie court terme : Négative (40%) / Tendance +
Stratégie long terme : Négative (30%) / Tendance =
Caractéristiques de l’ETF
L’ETF Lyxor FIN (Services financiers Europe) créé en 08/2006 cote en Euro sur Euronext et cherche à répliquer l’indice STOXX600 Financial Services Europe composé de 27 valeurs européennes dont environ 30% sont anglaises, ce qui implique un risque lié à la parité Euro – Livre Sterling qui peut être assez volatile en période de Brexit.
Les frais de cet ETF sont de 0.3% et les actifs sous gestion d’environ 20M€. La réplication est indirecte (via un Swap) et il y a une politique de capitalisation des dividendes.
ETF alternatifs : EXH2 (iShares en Euro), EUFN (iShares en USD).
Derniers développements
Après une baisse de 5%, en 2016, une performance nettement inférieure au Stoxx600 (+1,7%) liée au Brexit, le secteur est reparti à la hausse en 2017 et a progressé de 20,2% (contre +10,6% pour le Stoxx600).
En 2018 la baisse est marquée à -11,3%, contre -10.7% pour le stoxx600 NR. Les places de marché qui représentent environ 30% de la capitalisation sont en effet assez sensibles aux fluctuations des marchés, puisqu’elles dépendent en partie des volumes, et des intervenants de marché qui utilisent leurs indices, la baisse de 15% de l’indice sur le dernier trimestre 2018 est donc facile à interpréter ainsi que le rebond de 4,6% depuis le 1er Janvier 2019.
Par ailleurs l’incertitude totale qui règne sur les conditions du Brexit n’a pas vraiment affecté particulièrement l’indice jusqu’à présent malgré la forte proportion de sociétés anglaises (30%).
Indice & composantes
L’ETF FIN est composé de sociétés de services financiers, incluant les principales places de marché européennes ainsi que des sociétés d'investissement ou de fonds cotés dont l'activité principale est de gérer des participations dans des sociétés cotées ou non cotées (Private Equity) à différents stades de leur développement. En outre l’ETF FIN comporte des sociétés holding comme Investor (12% de la capitalisation), qui a dans son portefeuille des participations de grandes sociétés cotées nordiques comme Atlas Copco, Alfa Laval ou Enskilda ; c’est également le cas du Groupe Bruxelles Lambert (participation françaises et belges) ou Exor (Italie).
Le secteur holdings/Private Equity profite du contexte de taux d’intérêts bas qui permet de bénéficier d’un fort levier financier, ce sont des sociétés qui sont considérées à ce titre comme des financières. Par ailleurs, le secteur profite de l’innovation et des nouveaux paradigmes qui ont tendance à se multiplier avec « l’ubérisation » de nombreux secteurs, c’est donc un secteur d’avenir qui est indispensable pour que les start-up puissent financer leur développement.
Nous considérons qu’il s’agit d’un investissement qui a sa place dans une stratégie long terme. Toutefois cette thématique est sensible aux taux longs et pourrait souffrir d’une remontée rapide de ceux-ci aux USA ou en Europe, ce qui n’est pas notre scénario central étant donné les pressions déflationnistes structurelles (technologie, augmentation de la population active, émergents, baisse des prix des matières premières). L’indice est également composé des principales places de marché comme LSE (10%) ou Deutsche Boerse (14%), qui sont de véritables sociétés de logiciels, qui produisent des indices et des produits dérivés utilisés par les intervenants de marchés. Ces sociétés ont un profil de plus en plus high-tech, avec des profils de marges élevés.
Cet indice peut toutefois enregistrer des épisodes de volatilité importantes au cours de périodes ou le système financier est en cause, à l’instar de 2008, 2011 (crise des dettes souveraines en Europe) ou plus récemment début 2016 avec l’épisode des craintes sur les fonds « high yield » consécutives à la forte baisse des cours du pétrole.
Données hebdomadaires
Le graphique hebdomadaire montre une tentative de redressement un peu plus forte que celle constatée sur l’indice STOXX600NR. Les cours semblent accrochés à la MME13, avec en ligne de mire la prochaine étape située à 56€, où se rejoignent l’ensemble des moyennes mobiles (20,26 et 100). Un rétablissement au-dessus de ce niveau situé à environ 3% des cours actuels confirmerait le renversement haussier de l’indice.
Données journalières
Sur le graphique journalier, on peut observer le retournement à la hausse qui s’est produit à l’horizon court terme. Cependant les moyennes longues (MME100 et 200) sont descendantes et un premier contact risque de se solder par un échec. Il faudra surveiller un aplatissement de ces moyennes longues qui facilitera leur dépassement. Une phase de stabilisation est donc attendue à court terme.
Objectifs de l’ETF
FIN est un ETF UCITS qui réplique l'indice Stoxx Europe 600 Financial Services Net Return (27 sociétés)
Caractéristiques
date lancement | 18/08/2006 |
Frais | 0,30% |
Emetteur | Lyxor |
Benchmark | Stoxx Europe 600 Financial Services |
ISIN | FR0010345363 |
Ticker | FIN |
Devise | € |
Place cotation | Euronext Paris |
Encours du Fonds | 20 M€ |
Méthode de réplication | Indirecte (via un swap) |
Dividende | Capitalisé |
PEA | Oui |
SRD | Oui |
Nombre de sociétés | 27 |
Risque | 4/5 |
Répartition géographique
Royaume Uni | 30% |
Suède | 18% |
Allemagne | 17% |
Suisse | 10% |
Belgique | 9% |
France | 6% |
Italie | 4% |
Autres | 5% |
Répartition sectorielle
Finance | 100% |
Principales composantes
Deutsche Boerse | 14% |
Investor AB | 12% |
London Stock Exchange | 10% |
Partners Group Holding | 9% |
Standard Life | 5% |
Groupe Bruxelles Lambert | 4% |
Exor NV | 4% |
Hargreaves Landsdown | 4% |
Investment AB | 4% |
Schroders | 2% |