Russie (RUS) : Accélération du momentum haussier

Lyxor ETF Russia (RUS) - 02/07/19

Tendance court terme : Positive (90/100)
Tendance long terme : Positive (100/100)

Scores calculés par nos algorithmes propriétaires - cf méthodologie

Caractéristiques de l’ETF

L’ETF Lyxor RUS (Russie) créé en 05/2007, est coté en Euro sur Euronext et cherche à répliquer l’indice Dow Jones Russia GDR $ composé de 18 valeurs russes. L’indice Dow Jones Russia GDR est un indice qui mesure la performance de 85% des GDR (très proches des ADR soit un instrument de cotation à l’étranger pour une société non US ou anglaise) traités sur le London Stock Exchange, ayant la capitalisation flottante la plus importante. L’indice est pondéré par la capitalisation flottante de chaque GDR.

Les frais de cet ETF sont de 0.65% et les actifs sous gestion d’environ 391M€. La réplication est indirecte (via Swap) et il y a une politique de capitalisation des dividendes.

ETFs alternatifs : RSX (Vaneck Vector en USD), ERUS (iShares en USD)

 

Profile de l'indice

L'ETF RUS n’est composé que de 18 sociétés, il est donc très étroit par rapport aux autres indices nationaux.

Cependant l’indice russe est assez représentatif de l’économie du pays, très concentrée sur l’énergie dont la pondération représente environ 64% du fait de la présence des géants Gazprom, Loukoil et Rosneft tandis que le secteur bancaire représente 18% ce qui comprend essentiellement Sberbank, les 17% restants sont répartis entre des sociétés de minerais (14%) et des biens de consommation (3%).

Sur les 10 dernières années, la performance de l’indice russe est tout juste stable ce qui est dû à la chute des cours du pétrole et aux sanctions occidentales qui ont suivi l’annexion de la Crimée.

L’économie Russe se situe à peu près au niveau de l’Espagne, avec un PIB d’environ 1200 md$, c’est une économie peu  diversifiée basée sur les matières premières (gaz, pétrole, minerais, diamants), et sur les exportations, essentiellement européennes, ainsi que la consommation intérieure qui a tendance à augmenter progressivement, tandis que l’industrie emploie près de 30% de la population principalement dans les secteurs de la chimie, de la métallurgie et de la défense.

En 2015 la Russie s’est enfoncée dans la crise amorcée en 2014 principalement du fait de la chute des prix pétroliers qui pèse sur les recettes provenant des hydrocarbures, alors même que les recettes hors pétrole sont pénalisées par la faiblesse de l’activité et les sanctions occidentales qui continuent d’impacter l’économie. La situation s’est détériorée en 2015, l’économie entrant en récession (-3,8%). L’inflation a continué d’augmenter et une crise bancaire a touché plus de 70 banques russes, en conséquence les réserves du pays ont fondu, le déficit budgétaire s’est creusé et la volatilité du rouble s’est accentuée.

Ce contexte s’est poursuivi en 2016 tout en s’atténuant (-0,6%), la consommation privée, principal moteur de l’activité, demeurant contrainte.  

La Russie est sortie de la récession en 2017, mais ce n’est pas grâce aux réformes quasi-inexistantes et les défis restent nombreux : manque de compétitivité, sous-investissement, faibles capacités de production, dépendance aux matières premières, mauvais climat des affaires, absence de réformes structurelles, population vieillissante et dérive autoritaire de Vladimir Poutine.

La Russie bénéficie actuellement d’une accalmie avec la remontée des cours du pétrole autour de 60$ après l’accord intervenu avec l’OPEP et une stabilisation de l’offre. La Russie voit sa situation sur la scène extérieure s’améliorer un peu, du fait d’un certain succès en Syrie, une stabilisation de ses relations avec l’Europe et une montée en puissance de son partenariat avec la Chine. La croissance russe enregistre une dynamique positive en 2019, dans la foulée de la performance meilleure qu’attendue en 2018 (+2.3%).

 

Données mensuelles

L'analyse des données mensuelles montre une phase de plus en plus haussière, au point de revenir sur le niveau des plus hauts historiques atteints il y a 10 ans. Les corrections sont de moins en moins fortes et les résistances sont effacées une à une sans qu’il y ait de surchauffe. Le test de la zone des 43/44€ est important, car en cas d’affichage de nouveaux plus hauts la tendance de l’indice russe deviendrait véritablement haussière à long terme.

Données hebdomadaires

 

Le graphique des données hebdomadaire montre une rupture nette de dynamique -à la hausse- depuis le franchissement de la résistance des 35€. S’en est ensuivi une hausse plus franche, avec des moyennes mobiles de plus en plus orientées à la hausse et des indicateurs techniques qui s’installent en zone de surachat. Les cours arrivent avec force sur la résistance majeure, ce qui augment les chances de franchissement.

Objectifs de l’ETF

RUS est un ETF UCITS, coté en EUR, qui cherche à répliquer l'indice MSCI Russia IMI Select GDR Net Total Return USD Index (18 sociétés russes)

Caractéristiques

Date de lancement 20/06/2006
Frais 0,65%
Emetteur Lyxor
Benchmark Dow Jones Russia GDR
Ticker RUS
ISIN LU1923627092
UCITS Oui
Statut EU-SD Hors périmètre
Monnaie
Place de cotation Euronext Paris
Encours du Fonds 391 M€
Méthode de réplication Indirecte (swap)
Dividende Capitalisé
PEA Non
SRD Oui
Risque de change Oui
Nombre de sociétés 18
Risque 4/5

Répartition géographique

Russie 100%

Répartition sectorielle

Energie 64%
Finance 18%
Matériaux 14%
Biens de consommation durable 3%

Principales composantes

Gazprom 20%
Lukoil 18%
SberBank 17%
Novatek 10%
Tatneft 10%
MMC Norilsk Nickel 7%
Rosneft 4%
Magnit 3%
Severstal 2%
Novolipet Steel 2%