Semaine de correction sur les marches européens (-1,7% pour le Stoxx600 Net Return), ce qui est principalement dû à la forte appréciation de l’Euro par rapport au Dollar (1.167), et au franchissement effectif du niveau important des 1.15.
La BCE a tenté de rassurer les investisseurs, arguant qu’il était encore trop tôt pour parler de la normalisation de la politique monétaire malgré l’amélioration des fondamentaux, et tandis que l’inflation reste à un niveau très bas. Mais le marché anticipe, et une sortie du Quantitative Easing est inéluctable, même si le timing reste incertain. Par ailleurs l’incertitude sur les modalités du tapering a plutôt tendance à faire sortir les investisseurs du marché obligataire ce qui accentue la pression sur les taux.
Au contraire, les marchés US ont conclu sur une hausse cette semaine (+0,5% pour le S&P500), profitant de la baisse du dollar qui sera bénéfique aux résultats des entreprises, tandis que le pétrole poursuit son rebond technique sur fond de rumeurs de nouvelles coupes de production à l’automne, et des inquiétudes pour le Venezuela qui risque de tomber dans le chaos. Le marché US reste porté par le Nasdaq qui a entièrement effacé la correction de fin juin/début juillet et réalise de nouveaux plus hauts. Paradoxalement par rapport à ce contexte, les taux européens et US ont eu tendance à se tasser cette semaine en Europe, alors que les marchés ont choisi de temporiser après la hausse des deux dernières semaines ce qui a pénalisé le secteur bancaire et favorisé les Utilities.
Nasdaq Composite : données hebdomadaires... au plus haut!
La thématique de la hausse des taux est là pour durer, mais la question du rythme de la hausse va selon nous continuer de faire débat pendant de longs mois. Notre sentiment est que les taux sont trop bas, mais que leur potentiel de hausse est limité. La reflation à venir en Europe viendra de la diminution du chômage et d’une hausse modérée des salaires, mais les tendances déflationnistes structurelles (baisse du coût de l’énergie, robotisation et IA, effets de la mondialisation) vendront limiter le potentiel de hausse des taux. Dans ce cas, l’environnement deviendrait d’autant plus favorable aux actions que la croissance économique serait assez soutenue, avec un coût de l’énergie et des taux relativement bas.
Obligations Etats émergents (EBND) : données hebdomadaires
Les pourparlers sur le Brexit semblent dans l’impasse pour l’instant ce qui inquiète les milieux d’affaires anglais, mais pas vraiment les marchés, alors que la livre reste orientée positivement à court terme contre le dollar. Les résultats d’entreprise sont plutôt de bonne qualité pour l’instant en Europe, mais les attentes sont très fortes et des révisions haussières insuffisantes des profits entraînent plutôt des prises de bénéfice pour l’instant. Le Stoxx600 semble toujours engagé dans une phase de correction complexe, car chaotique et d’amplitude limitée. En effet, les banques centrales et la remontée de l’euro inquiètent, tandis que les perspectives de croissance des résultats restent excellentes. Une phase non directionnelle de quelques semaines semble donc assez probable.
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Semaine de correction sur les marches européens (-1,7% pour le Stoxx600 Net Return), ce qui est principalement dû à la forte appréciation de l’Euro par rapport au Dollar (1.167), et au franchissement effectif du niveau important des 1.15.
La BCE a tenté de rassurer les investisseurs, arguant qu’il était encore trop tôt pour parler de la normalisation de la politique monétaire malgré l’amélioration des fondamentaux, et tandis que l’inflation reste à un niveau très bas. Mais le marché anticipe, et une sortie du Quantitative Easing est inéluctable, même si le timing reste incertain. Par ailleurs l’incertitude sur les modalités du tapering a plutôt tendance à faire sortir les investisseurs du marché obligataire ce qui accentue la pression sur les taux.
Au contraire, les marchés US ont conclu sur une hausse cette semaine (+0,5% pour le S&P500), profitant de la baisse du dollar qui sera bénéfique aux résultats des entreprises, tandis que le pétrole poursuit son rebond technique sur fond de rumeurs de nouvelles coupes de production à l’automne, et des inquiétudes pour le Venezuela qui risque de tomber dans le chaos. Le marché US reste porté par le Nasdaq qui a entièrement effacé la correction de fin juin/début juillet et réalise de nouveaux plus hauts. Paradoxalement par rapport à ce contexte, les taux européens et US ont eu tendance à se tasser cette semaine en Europe, alors que les marchés ont choisi de temporiser après la hausse des deux dernières semaines ce qui a pénalisé le secteur bancaire et favorisé les Utilities.
Nasdaq Composite : données hebdomadaires... au plus haut!
La thématique de la hausse des taux est là pour durer, mais la question du rythme de la hausse va selon nous continuer de faire débat pendant de longs mois. Notre sentiment est que les taux sont trop bas, mais que leur potentiel de hausse est limité. La reflation à venir en Europe viendra de la diminution du chômage et d’une hausse modérée des salaires, mais les tendances déflationnistes structurelles (baisse du coût de l’énergie, robotisation et IA, effets de la mondialisation) vendront limiter le potentiel de hausse des taux. Dans ce cas, l’environnement deviendrait d’autant plus favorable aux actions que la croissance économique serait assez soutenue, avec un coût de l’énergie et des taux relativement bas. Obligations Etats émergents (EBND) : données hebdomadaires
Les pourparlers sur le Brexit semblent dans l’impasse pour l’instant ce qui inquiète les milieux d’affaires anglais, mais pas vraiment les marchés, alors que la livre reste orientée positivement à court terme contre le dollar. Les résultats d’entreprise sont plutôt de bonne qualité pour l’instant en Europe, mais les attentes sont très fortes et des révisions haussières insuffisantes des profits entraînent plutôt des prises de bénéfice pour l’instant. Le Stoxx600 semble toujours engagé dans une phase de correction complexe, car chaotique et d’amplitude limitée. En effet, les banques centrales et la remontée de l’euro inquiètent, tandis que les perspectives de croissance des résultats restent excellentes. Une phase non directionnelle de quelques semaines semble donc assez probable.