La semaine boursière qui vient de s’écouler confirme une certaine décorrélation parmi les grands indices.
En premier lieu aux US, ou le Dow Jones 30 continue sa progression, entraîné principalement par 3 valeurs (Apple, Nike et Intel) qui lui permettent d’afficher un nouveau record historique et de casser le niveau des 22 000 pts, tandis que le Nasdaq et le S&P500 sont restés stables. Les indices US restent fermes en tendance par rapport aux marchés européens (stables cette semaine), soutenus par la faiblesse du dollar et des taux à 10 ans en léger retrait, sur fond de résultats d’entreprises globalement au-dessus des attentes et de statistiques encourageantes (ISM, indicateurs d’achats, chômage).
En Europe l’attentisme a prévalu cette semaine jusqu’à la statistique mensuelle du chômage US meilleure que prévue qui a fait remonter les taux et le dollar car jusqu’ici les bons résultats d’entreprise compensent juste les craintes sur l’appréciation de l’euro qui a atteint les 1.19 en séance. La banque d’Angleterre a maintenu son taux directeur à 0.25% tout en abaissant sa prévision de croissance de 1.9% à 1.7% du fait des conséquences négatives du Brexit sur la consommation et les investissements, ce qui en réaction a entraîné une forte hausse de l’Euro à 0.90.
Par ailleurs, le Yen continue de s’apprécier par rapport au dollar. Les grandes évolutions se réalisent par conséquent actuellement sur le marché des changes, avec un dollar globalement toujours plus faible et un Euro toujours plus fort face aux grandes devises internationales. Les matières premières et les pays émergents profitent de l’affaiblissement du dollar, mais cela pourrait également à terme se traduire par un effet positif sur les profits des entreprises US et négatives sur leurs concurrents européens. Un exemple caractéristique est l’évolution comparée de Boeing (+22% en juillet) et d’Airbus (-2%), ces 2 sociétés étant très sensibles à l’évolution de l’Euro/Dollar.
Les taux d’intérêts ont de leur côté pour l’instant stoppé leur progression, et ont même marqué le pas cette semaine sans pour autant pénaliser le secteur financier, mais ce qui a bénéficié à l’inverse au secteur Utilities des deux côtés de l'Atlantique.
Assurance Europe (INS) : données hebdomadaires
Dans les grands perdants de la semaine, on retrouve encore le secteur Santé aussi bien en Europe qu’aux US, tandis que l'avenir de la réforme du système de santé américain continuer de s'obscurcir, après l’échec au congrès de la tentative d’abrogation partielle de l’Obamacare.
Services de Santé US (XHS) : le secteur de nouveau sous pression
La macroéconomie devrait rester sur le devant de la scène au cours des prochaines semaines, et les interventions des banques centrales seront particulièrement surveillées.
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La semaine boursière qui vient de s’écouler confirme une certaine décorrélation parmi les grands indices.
En premier lieu aux US, ou le Dow Jones 30 continue sa progression, entraîné principalement par 3 valeurs (Apple, Nike et Intel) qui lui permettent d’afficher un nouveau record historique et de casser le niveau des 22 000 pts, tandis que le Nasdaq et le S&P500 sont restés stables. Les indices US restent fermes en tendance par rapport aux marchés européens (stables cette semaine), soutenus par la faiblesse du dollar et des taux à 10 ans en léger retrait, sur fond de résultats d’entreprises globalement au-dessus des attentes et de statistiques encourageantes (ISM, indicateurs d’achats, chômage).
En Europe l’attentisme a prévalu cette semaine jusqu’à la statistique mensuelle du chômage US meilleure que prévue qui a fait remonter les taux et le dollar car jusqu’ici les bons résultats d’entreprise compensent juste les craintes sur l’appréciation de l’euro qui a atteint les 1.19 en séance. La banque d’Angleterre a maintenu son taux directeur à 0.25% tout en abaissant sa prévision de croissance de 1.9% à 1.7% du fait des conséquences négatives du Brexit sur la consommation et les investissements, ce qui en réaction a entraîné une forte hausse de l’Euro à 0.90.
Par ailleurs, le Yen continue de s’apprécier par rapport au dollar. Les grandes évolutions se réalisent par conséquent actuellement sur le marché des changes, avec un dollar globalement toujours plus faible et un Euro toujours plus fort face aux grandes devises internationales. Les matières premières et les pays émergents profitent de l’affaiblissement du dollar, mais cela pourrait également à terme se traduire par un effet positif sur les profits des entreprises US et négatives sur leurs concurrents européens. Un exemple caractéristique est l’évolution comparée de Boeing (+22% en juillet) et d’Airbus (-2%), ces 2 sociétés étant très sensibles à l’évolution de l’Euro/Dollar.
Les taux d’intérêts ont de leur côté pour l’instant stoppé leur progression, et ont même marqué le pas cette semaine sans pour autant pénaliser le secteur financier, mais ce qui a bénéficié à l’inverse au secteur Utilities des deux côtés de l'Atlantique. Assurance Europe (INS) : données hebdomadaires
Dans les grands perdants de la semaine, on retrouve encore le secteur Santé aussi bien en Europe qu’aux US, tandis que l'avenir de la réforme du système de santé américain continuer de s'obscurcir, après l’échec au congrès de la tentative d’abrogation partielle de l’Obamacare. Services de Santé US (XHS) : le secteur de nouveau sous pression
La macroéconomie devrait rester sur le devant de la scène au cours des prochaines semaines, et les interventions des banques centrales seront particulièrement surveillées.