La semaine a été marquée par un écart de performance significatif entre l’Europe (Stoxx600 : -0,26%) et les US (S&P500 : +0,92%) portés par la FED qui a comme prévu augmenté ses taux de 25bp et prévenu qu’il y aurait trois nouvelles hausses en 2018 tandis que l’inflation reste absente des radars.
Bonne tenue des Obligations Long Terme aux US (TLT - iShares) : données hebdomadaires
Dans le même temps il semble que les chefs de file républicains du Sénat et de la Chambre des représentants sont parvenus à un accord sur cette réforme fiscale -ce qui reste à confirmer-, qui représenterait la plus grande refonte de la fiscalité américaine depuis 1986!
Les marchés européens sont restés amorphes, malgré le relèvement de la prévision de croissance de la BCE pour l’Europe à 2,3% et la perspective d’une normalisation de la politique monétaire toujours très progressive, ce qui n’a eu quasiment pas d’impact sur les taux ni sur l’Euro/Dollar qui reste autour de 1,18. Le parlement britannique a désavoué Theresa May et a désormais le pouvoir de s’opposer à un accord qu’il jugerait déséquilibré avec l’Europe, ce qui assombrit la situation qui semblait avoir un peu progressé récemment.
Le Spread Stoxx600/S&P500 au plus bas : données hebdomadaires
C’est l’absence de catalyseurs plus que des inquiétudes spécifiques qui peuvent expliquer la léthargie des marchés européens (DAX en tête), et la trêve des confiseurs semble déjà être en vigueur.
Du côté des matières premières, un rebond s’est produit cette semaine sur les métaux, comme le cuivre (+6%) ainsi que sur certaines matières premières agricoles comme le coton (+3%). Le pétrole se maintient autour des 57$ malgré des stocks US très élevés, et semble en position d’accélérer à la hausse à la moindre nouvelle favorable.
Les marchés européens devraient toutefois rester assez peu directionnels d’ici la fin de l’année. Les investisseurs craignent une correction venue des US, alors que les indices ne cessent de voler de records en records et que la volatilité est à des niveaux historiquement bas.
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La semaine a été marquée par un écart de performance significatif entre l’Europe (Stoxx600 : -0,26%) et les US (S&P500 : +0,92%) portés par la FED qui a comme prévu augmenté ses taux de 25bp et prévenu qu’il y aurait trois nouvelles hausses en 2018 tandis que l’inflation reste absente des radars.
Bonne tenue des Obligations Long Terme aux US (TLT - iShares) : données hebdomadaires
Dans le même temps il semble que les chefs de file républicains du Sénat et de la Chambre des représentants sont parvenus à un accord sur cette réforme fiscale -ce qui reste à confirmer-, qui représenterait la plus grande refonte de la fiscalité américaine depuis 1986!
Les marchés européens sont restés amorphes, malgré le relèvement de la prévision de croissance de la BCE pour l’Europe à 2,3% et la perspective d’une normalisation de la politique monétaire toujours très progressive, ce qui n’a eu quasiment pas d’impact sur les taux ni sur l’Euro/Dollar qui reste autour de 1,18. Le parlement britannique a désavoué Theresa May et a désormais le pouvoir de s’opposer à un accord qu’il jugerait déséquilibré avec l’Europe, ce qui assombrit la situation qui semblait avoir un peu progressé récemment.
Le Spread Stoxx600/S&P500 au plus bas : données hebdomadaires
C’est l’absence de catalyseurs plus que des inquiétudes spécifiques qui peuvent expliquer la léthargie des marchés européens (DAX en tête), et la trêve des confiseurs semble déjà être en vigueur.
Du côté des matières premières, un rebond s’est produit cette semaine sur les métaux, comme le cuivre (+6%) ainsi que sur certaines matières premières agricoles comme le coton (+3%). Le pétrole se maintient autour des 57$ malgré des stocks US très élevés, et semble en position d’accélérer à la hausse à la moindre nouvelle favorable.
Les marchés européens devraient toutefois rester assez peu directionnels d’ici la fin de l’année. Les investisseurs craignent une correction venue des US, alors que les indices ne cessent de voler de records en records et que la volatilité est à des niveaux historiquement bas.