Semaine de consolidation modérée sur les marchés actions, avec -0,6% sur le Stoxx600NR, -0,3% pour le S&P500 et une chute du Nasdaq en toute fin de séance vendredi qui l'a conduit à perdre 1,6% sur la semaine.
L'événement marquant de la semaine a été les élections législatives anglaises, qui ont vu Theresa May perdre son pari en convoquant des élections anticipées pour renforcer son pouvoir à la chambre, et au contraire perdre sa majorité absolue. En réaction la Livre a perdu 2% par rapport à l'Euro et au Dollar tandis que les indices boursiers ont peu réagi à la nouvelle, sans regain de volatilité. Cette élection pourrait avoir un impact sur la négociation du Brexit, car il s'agit d'un désaveu pour Mme May, partisane d'un " hard brexit".
Aux Etats-Unis, James Comey, ancien responsable du FBI a témoigné devant le Congès américain, en confirmant ses accusations contre Mr Trump, mais sans apporter d'éléments nouveaux, ce qui est interprété par les marchés comme une bonne nouvelle dans la mesure où une procédure de destitution semble s'éloigner, à court terme au moins.
La BCE semble peu pressée de normaliser sa politique monétaire dans la mesure où l'inflation reste bien inférieure aux 2%, ce qui restet son principal objectif, du fait notamment de la faiblesse des matières premières, et d'un redémarrage de la croissance très progressif.
Par ailleurs, le cycle politique européen n'est pas terminé, avec les élections allemandes et probablement italiennes à la rentrée. Nous pensons que la normalisation, soit l'arrêt des rachats obligataires (QE) voire un premier relèvement des taux courts, n'aura pas lieu avant 2018 car Mario Draghi ne prendra sûrement pas le risque de baisser la garde avant d'être certain que la situation soit franchement repartie et ce, malgré les pressions de l'Allemagne. Ceci devrait permettre aussi une appréciation plus progressive de l'Euro par rapport au Dollar, moins pénalisante pour les marchés.
Le pétrole a été une nouvelle fois la star de la semaine avec une chute de près de 4% pour le WTI (-3,2% pour le Brent) consécutive à la statistique hebdomadaire des stocks américains, la plus impressionnante hausse depuis 2008. Il semblerait que la demande soit aussi en cause, à coté de la problématique de l'afflux de pétrole de schiste américain qui inonde le marché. Le WTI est désormais sur un niveau technique critique sur les 45/46$ qui correspond au bas de la zone de congestion 46/56$ qui est valide depuis avril 2016. En cas de rupture baissière l'objectif immédiat serait un décalage de 10$ correspondant à la largeur de la précédente zone de congestion. On peut imaginer que comme l'accord de l'OPEP ne parvient pas à stabiliser les prix, celui-ci devienne très fragile. En cas de rupture de l'accord, 1,8 millions de barils reviendraient sur le marché ce qui serait très compliqué à absorber.
Lyxor Oil & Gas Europe (OIL) : données hebdomadaires
La crise entre l'Arabie Saoudite et le Quatar est un problème supplémentaire, dans la mesure où l'unité rompue dans la péninsule arabique pourrait rejaillir sur l'accord OPEP.
Au niveau des monnaies, mis à part la livre Sterling, peu de changements sur le front de la paire Euro/Dollar toujours autour de 1,12x, tandis que les taux européens restent en zone basse avec un bund 10 ans allemand à 0,25% et une OAT 10 ans à 0,57%. Les matières premières hors pétrole ont eu tendance à se stabiliser cette semaine, à l'instar du cuivre qui s'est même offert un joli rebond cette semaine (voir l'ETF JJC qui fait partie de notre portefeuille Global Macro), ce qui a rejailli positivement sur les émergents.
Les élections législatives françaises sont largement anticipées, donc une mauvaise surprise (faible majorité pour le président Macron) aurait un impact probablement négatif sur les marchés lundi.
iShares Qatar (QAT) : données hebdomadaires
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Semaine de consolidation modérée sur les marchés actions, avec -0,6% sur le Stoxx600NR, -0,3% pour le S&P500 et une chute du Nasdaq en toute fin de séance vendredi qui l'a conduit à perdre 1,6% sur la semaine.
L'événement marquant de la semaine a été les élections législatives anglaises, qui ont vu Theresa May perdre son pari en convoquant des élections anticipées pour renforcer son pouvoir à la chambre, et au contraire perdre sa majorité absolue. En réaction la Livre a perdu 2% par rapport à l'Euro et au Dollar tandis que les indices boursiers ont peu réagi à la nouvelle, sans regain de volatilité. Cette élection pourrait avoir un impact sur la négociation du Brexit, car il s'agit d'un désaveu pour Mme May, partisane d'un " hard brexit".
Aux Etats-Unis, James Comey, ancien responsable du FBI a témoigné devant le Congès américain, en confirmant ses accusations contre Mr Trump, mais sans apporter d'éléments nouveaux, ce qui est interprété par les marchés comme une bonne nouvelle dans la mesure où une procédure de destitution semble s'éloigner, à court terme au moins.
La BCE semble peu pressée de normaliser sa politique monétaire dans la mesure où l'inflation reste bien inférieure aux 2%, ce qui restet son principal objectif, du fait notamment de la faiblesse des matières premières, et d'un redémarrage de la croissance très progressif.
Par ailleurs, le cycle politique européen n'est pas terminé, avec les élections allemandes et probablement italiennes à la rentrée. Nous pensons que la normalisation, soit l'arrêt des rachats obligataires (QE) voire un premier relèvement des taux courts, n'aura pas lieu avant 2018 car Mario Draghi ne prendra sûrement pas le risque de baisser la garde avant d'être certain que la situation soit franchement repartie et ce, malgré les pressions de l'Allemagne. Ceci devrait permettre aussi une appréciation plus progressive de l'Euro par rapport au Dollar, moins pénalisante pour les marchés.
Le pétrole a été une nouvelle fois la star de la semaine avec une chute de près de 4% pour le WTI (-3,2% pour le Brent) consécutive à la statistique hebdomadaire des stocks américains, la plus impressionnante hausse depuis 2008. Il semblerait que la demande soit aussi en cause, à coté de la problématique de l'afflux de pétrole de schiste américain qui inonde le marché. Le WTI est désormais sur un niveau technique critique sur les 45/46$ qui correspond au bas de la zone de congestion 46/56$ qui est valide depuis avril 2016. En cas de rupture baissière l'objectif immédiat serait un décalage de 10$ correspondant à la largeur de la précédente zone de congestion. On peut imaginer que comme l'accord de l'OPEP ne parvient pas à stabiliser les prix, celui-ci devienne très fragile. En cas de rupture de l'accord, 1,8 millions de barils reviendraient sur le marché ce qui serait très compliqué à absorber.
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La crise entre l'Arabie Saoudite et le Quatar est un problème supplémentaire, dans la mesure où l'unité rompue dans la péninsule arabique pourrait rejaillir sur l'accord OPEP.
Au niveau des monnaies, mis à part la livre Sterling, peu de changements sur le front de la paire Euro/Dollar toujours autour de 1,12x, tandis que les taux européens restent en zone basse avec un bund 10 ans allemand à 0,25% et une OAT 10 ans à 0,57%. Les matières premières hors pétrole ont eu tendance à se stabiliser cette semaine, à l'instar du cuivre qui s'est même offert un joli rebond cette semaine (voir l'ETF JJC qui fait partie de notre portefeuille Global Macro), ce qui a rejailli positivement sur les émergents.
Les élections législatives françaises sont largement anticipées, donc une mauvaise surprise (faible majorité pour le président Macron) aurait un impact probablement négatif sur les marchés lundi.
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