La semaine boursière a été clairement une période de consolidation marquée pour les marchés actions européens (Stoxx600 : -2,6%), américains (S&P500 : -1,4%) ainsi que les principaux marchés émergents.
Le secteur bancaire européen (BNK) sous pression (données hebdomadaires)
Une seule raison pour cela, l’escalade de la rhétorique guerrière entre les USA et la Corée du Nord qui menace désormais de tirs de missiles l’île américaine de Guam dans le pacifique tandis que Donald Trump a considérablement musclé son discours qui laisse de moins en moins de place à une issue diplomatique. Le potentiel dévastateur d’un conflit militaire entre les USA et la Corée du Nord effraie les investisseurs -américains en premier lieu- ce qui a pour effet de rapatrier les capitaux aux Etats-Unis, et ce qui explique pourquoi le S&P500 baisse moins que les autres indices. Cependant, malgré la rhétorique guerrière, les USA n’ont pas commencé à évacuer leurs nationaux de Séoul et n’ont pas encore une logistique suffisante sur place pour démarrer un conflit de ce type, par ailleurs aucun mouvement de panique n’est à observer à Séoul où vivent 25 millions de personne, donc pour l’instant aucune des parties ne semble envisager réellement un conflit. Ce que l’on peut craindre, c’est une perte de contrôle de la situation et qu’un incident ne provoque des réactions en chaîne dévastatrices. Le plus probable est que l’armée US se contentera d’abattre d’éventuels missiles dirigés vers Guam, sans attaquer directement la Corée du Nord et que le calme finisse par revenir après cette poussée de fièvre. Une intervention diplomatique conjointe de la Russie et de la Chine n’est pas non plus à exclure.
En attendant, l’or tire son épingle du jeu cette semaine en tant que valeur refuge et progresse de plus de 2%, on constate également une bonne tenue du marché obligataire qui bénéficie de l’aversion au risque pour les actions. Les taux se sont ainsi nettement détendus cette semaine, avec le Bund 10 ans qui revient à 0,38%, ce qui a eu un effet négatif sur les financières, les banques européennes en particulier dont l’indice baisse de plus de 4%.
L'Or (IAU) joue son rôle de valeur refuge (données hebdomadaires)
Du point de vue des monnaies, pas de grand changement à constater et notamment l’Euro/dollar reste sur son niveau des 1,18. Le pétrole a consolidé de 2% cette semaine suite à des inquiétudes de surplus de production en provenance du Nigeria et de la Libye. La volatilité a donc réalisé un retour marqué cette semaine, avec un VIX qui est passé de 10 à plus de 15. C’est un des éléments clés à surveiller lors des prochains jours.
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La semaine boursière a été clairement une période de consolidation marquée pour les marchés actions européens (Stoxx600 : -2,6%), américains (S&P500 : -1,4%) ainsi que les principaux marchés émergents.
Le secteur bancaire européen (BNK) sous pression (données hebdomadaires)
Une seule raison pour cela, l’escalade de la rhétorique guerrière entre les USA et la Corée du Nord qui menace désormais de tirs de missiles l’île américaine de Guam dans le pacifique tandis que Donald Trump a considérablement musclé son discours qui laisse de moins en moins de place à une issue diplomatique. Le potentiel dévastateur d’un conflit militaire entre les USA et la Corée du Nord effraie les investisseurs -américains en premier lieu- ce qui a pour effet de rapatrier les capitaux aux Etats-Unis, et ce qui explique pourquoi le S&P500 baisse moins que les autres indices. Cependant, malgré la rhétorique guerrière, les USA n’ont pas commencé à évacuer leurs nationaux de Séoul et n’ont pas encore une logistique suffisante sur place pour démarrer un conflit de ce type, par ailleurs aucun mouvement de panique n’est à observer à Séoul où vivent 25 millions de personne, donc pour l’instant aucune des parties ne semble envisager réellement un conflit. Ce que l’on peut craindre, c’est une perte de contrôle de la situation et qu’un incident ne provoque des réactions en chaîne dévastatrices. Le plus probable est que l’armée US se contentera d’abattre d’éventuels missiles dirigés vers Guam, sans attaquer directement la Corée du Nord et que le calme finisse par revenir après cette poussée de fièvre. Une intervention diplomatique conjointe de la Russie et de la Chine n’est pas non plus à exclure.
En attendant, l’or tire son épingle du jeu cette semaine en tant que valeur refuge et progresse de plus de 2%, on constate également une bonne tenue du marché obligataire qui bénéficie de l’aversion au risque pour les actions. Les taux se sont ainsi nettement détendus cette semaine, avec le Bund 10 ans qui revient à 0,38%, ce qui a eu un effet négatif sur les financières, les banques européennes en particulier dont l’indice baisse de plus de 4%.
L'Or (IAU) joue son rôle de valeur refuge (données hebdomadaires)
Du point de vue des monnaies, pas de grand changement à constater et notamment l’Euro/dollar reste sur son niveau des 1,18. Le pétrole a consolidé de 2% cette semaine suite à des inquiétudes de surplus de production en provenance du Nigeria et de la Libye. La volatilité a donc réalisé un retour marqué cette semaine, avec un VIX qui est passé de 10 à plus de 15. C’est un des éléments clés à surveiller lors des prochains jours.