La semaine boursière qui vient de s’écouler est pleine de contradictions, qui amènent à un résultat à peu près nul (-0,5% pour le Stoxx600 et stabilité pour le S&P500).
C’est également une semaine assez riche en nouveaux développements positifs et négatifs. En premier lieu, les résultats des entreprises sont de bonne qualité au deuxième trimestre et sont supérieurs aux attentes en Europe et aux USA avec des perspectives encourageantes pour la deuxième partie de l’année, ce qui constitue une excellente nouvelle qui vient confirmer qu’un nouveau cycle de hausse des bénéfices est amorcé, et devrait avoir pour effet d’entamer le cercle vertueux de baisse du chômage, hausse de la consommation puis augmentation des investissements.
Par ailleurs, la Grèce vient de confirmer son retour sur les marchés avec sa première émission obligataire depuis 3 ans. Elle a levé 3 milliards d'euros à 5 ans lors d'une opération appréciée par les investisseurs. La demande a en effet atteint 6,5 milliards d'euros, soit plus de deux fois l'offre. Le rendement offert est de 4,625 %, inférieur à celui que le pays avait concédé sur la même maturité (4 ,95 %) il y a trois ans. C’est en quelque sorte un symbole fort de la fin de la crise européenne, la réduction du stock de dette grecque –insoutenable- devrait avoir lieu en 2018.
Dans la même logique, la remontée de l’Euro par rapport au dollar se poursuit à 1.17 et commence à menacer certains secteurs de la cote européenne comme l’aéronautique ou la technologie qui réalisent leurs ventes en dollars avec la majorité de leur coûts en euro. Au-delà du niveau des 1.20 cela aurait des conséquences matérielles pour un certain nombre d’acteurs en Europe, ce qui pèse sur les marchés. Au contraire, la baisse du dollar profite aux indices américains car les entreprises US sont très présentes en Europe avec des coûts en dollar. Les autres bénéficiaires de la baisse du dollar sont les matières premières, qui deviennent moins chères en devises et sont donc plus attractives d’un point de vue européen ou asiatique et en résultante les pays émergents qui voient leur devise s’apprécier avec un effet renforcé par la hausse des matières premières. Parmi celles-ci on notera particulièrement la hausse du cuivre qui s’est accélérée cette semaine.
JJC (Cuivre) : données hebdomadaires
Basic Resources Europe (BRE) : données hebdomadaires
Par ailleurs, des tensions géopolitiques nouvelles sont en train de s’aggraver, en particulier la confrontation de l’Inde et de la Chine au Bouthan qui pourrait devenir militaire dans un « remake » de la guerre de 1962 et qui surtout pourrait s’avérer un « black swan » pour l’économie mondiale, car concernant les deux principaux pôles de croissance. Moins préoccupantes, mais plus proches : les tensions entre l’Allemagne et une Turquie toujours plus autoritaire n’augurent rien de bon pour la suite, tant sur les aspects de la sécurité européenne que pour la croissance turque.
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La semaine boursière qui vient de s’écouler est pleine de contradictions, qui amènent à un résultat à peu près nul (-0,5% pour le Stoxx600 et stabilité pour le S&P500).
C’est également une semaine assez riche en nouveaux développements positifs et négatifs. En premier lieu, les résultats des entreprises sont de bonne qualité au deuxième trimestre et sont supérieurs aux attentes en Europe et aux USA avec des perspectives encourageantes pour la deuxième partie de l’année, ce qui constitue une excellente nouvelle qui vient confirmer qu’un nouveau cycle de hausse des bénéfices est amorcé, et devrait avoir pour effet d’entamer le cercle vertueux de baisse du chômage, hausse de la consommation puis augmentation des investissements.
Par ailleurs, la Grèce vient de confirmer son retour sur les marchés avec sa première émission obligataire depuis 3 ans. Elle a levé 3 milliards d'euros à 5 ans lors d'une opération appréciée par les investisseurs. La demande a en effet atteint 6,5 milliards d'euros, soit plus de deux fois l'offre. Le rendement offert est de 4,625 %, inférieur à celui que le pays avait concédé sur la même maturité (4 ,95 %) il y a trois ans. C’est en quelque sorte un symbole fort de la fin de la crise européenne, la réduction du stock de dette grecque –insoutenable- devrait avoir lieu en 2018.
Dans la même logique, la remontée de l’Euro par rapport au dollar se poursuit à 1.17 et commence à menacer certains secteurs de la cote européenne comme l’aéronautique ou la technologie qui réalisent leurs ventes en dollars avec la majorité de leur coûts en euro. Au-delà du niveau des 1.20 cela aurait des conséquences matérielles pour un certain nombre d’acteurs en Europe, ce qui pèse sur les marchés. Au contraire, la baisse du dollar profite aux indices américains car les entreprises US sont très présentes en Europe avec des coûts en dollar. Les autres bénéficiaires de la baisse du dollar sont les matières premières, qui deviennent moins chères en devises et sont donc plus attractives d’un point de vue européen ou asiatique et en résultante les pays émergents qui voient leur devise s’apprécier avec un effet renforcé par la hausse des matières premières. Parmi celles-ci on notera particulièrement la hausse du cuivre qui s’est accélérée cette semaine.
JJC (Cuivre) : données hebdomadaires
Basic Resources Europe (BRE) : données hebdomadaires
Par ailleurs, des tensions géopolitiques nouvelles sont en train de s’aggraver, en particulier la confrontation de l’Inde et de la Chine au Bouthan qui pourrait devenir militaire dans un « remake » de la guerre de 1962 et qui surtout pourrait s’avérer un « black swan » pour l’économie mondiale, car concernant les deux principaux pôles de croissance. Moins préoccupantes, mais plus proches : les tensions entre l’Allemagne et une Turquie toujours plus autoritaire n’augurent rien de bon pour la suite, tant sur les aspects de la sécurité européenne que pour la croissance turque.