Lyxor ETF FTSE MIB - MIB - 18/09/2018
Stratégie court terme : Négative (20%) / tendance +
Stratégie long terme : Neutre (50%) / tendance =
Caractéristiques de l’ETF
L'ETF MIB (Lyxor FTSE MIB40) créé en 11/2003 qui cote en Euro sur Euronext, reproduit l’indice national italien, composé des 40 principales valeurs italiennes. La composition de l'indice est déterminée sur la base de trois critères : le flottant, la liquidité et la représentativité des principaux secteurs du marché Italien.
Les frais de l’ETF MIB sont de 0,35%, en ligne avec la moyenne observée pour ces produits et l’encours sous gestion est d’environ €519M. La réplication est indirecte (via swap) et il y a une politique de distribution des dividendes. Cet ETF est éligible au PEA.
ETFs alternatifs : EWI (iShares USD), IMIB (iShares en Euro)
Indice & composantes
Cet indice a la particularité d’être très surpondéré en financières qui représentent plus d’un tiers (36%) de sa composition (contre environ 20% pour le stoxx600), incluant Intesa San Paolo, Unicredit et Generali tandis que l’énergie est également une pondération importante (18%) via ENI et Saipem, les autres secteurs importants sont celui des biens de consommation cyclique (16%) et les services aux collectivités (14%) parmi lesquels on retrouvera les sociétés Enel, SNAM et Atlantia.
Les 10 plus grandes capitalisations représentent un peu plus des deux tiers de l’indice.
L’indice italien est très volatile, du fait de l’importance des secteurs cycliques et financiers et de la faiblesse structurelle de l’économie italienne liée au manque de croissance, au chômage élevé et à l’endettement colossal (134% du PIB) qui inquiète régulièrement les marchés.
L'économie italienne a été fortement touchée par la crise financière: elle s’est contractée de plus de 9% depuis 2007 et a fait face à 13 trimestres de récession. Bien que l'économie italienne ait émergé de la récession depuis 2015, la croissance reste inférieure à la moyenne de la zone euro. En 2016 le pays a été touché par deux séismes et l’arrivée de 170.000 migrants sur son territoire qui a conduit à une crise humanitaire majeure.
L’Italie a bien avancé dans sa restructuration bancaire en 2017 avec le sauvetage des banques Vénêtes par l’Etat et la reprise des actifs par Intesa Sanpaolo, qui a fait suite au sauvetage de BMPS, ainsi qu’au refinancement d’Unicredit pour 13md€ au premier trimestre 2017.
Au global, les facteurs structurels (réformes du système bancaire et flexibilité du travail) prennent forme, et le cycle économique est en accélération. L’élection d’un gouvernement populiste aliment les crainte sur un potentiel arrêt des réformes et une possible envolée du déficit budgétaire.
Le taux de change Euro/USD reste un facteur sensible pour l’économie italienne tirée par les exportations
Derniers développements
En 2017, l’indice a affiché une progression de 13,6% (contre 10.6 % pour le stoxx600NR) et recule de 3,8% en 2018, ce qui est du principalement au secteur bancaire (Unicredit et San Paolo reculent respectivement de -10% et de -7% depuis le début de l’année).
La cause est avant tout politique et liée au programme populiste du nouveau gouvernement qui fait craindre un dérapage des finances publiques et une crise avec Bruxelles pouvant initier une sortie de la zone Euro. Si les dernières déclarations du ministre des finances sont plutôt rassurantes, les marchés attendent néanmoins avec beaucoup d’inquiétude la présentation du budget italien à l’automne. Plus que la guerre commerciale où la crise des émergents, la politique italienne semble être le facteur principal susceptible de conditionner l’évolution des marchés européens au cours des prochaines semaines, car elle à le potentiel de réactiver une crise de la zone Euro aux yeux des investisseurs.
Données hebdomadaires
Le graphique hebdomadaire montre une tendance baissière moyen terme qui semble s’essouffler avec l’ébauche d’une structure de creux et une surperformance de l’indice depuis 3 semaines par rapport au Stoxx600NR. Cependant pour confirmer l’arrêt de la baisse, l’indice va devoir franchir le niveau des 21600 pts et franchir à la hausse l’ensemble des moyennes mobiles qui se trouvent dans cette zone. Le test devrait être imminent.
Données journalières
Sur le graphique journalier, on peut observer qu’un renversement de court terme est en train de se produire. Les cours ont franchi à la hausse les moyennes mobiles, et il faut maintenant surveiller le croisement des EMA13 et 26 qui viendrait confirmer le signal, ce qui serait une étape importante vers la restauration de la tendance à long terme positive qui reste valide bien que fragilisée. Les oscillateurs techniques sont positifs et plaident pour la poursuite du rebond en cours.
Objectifs de l’ETF
Exposition aux 40 principales valeurs du marché italien, en prenant en compte la forte surpondération de l'indice italien en valeurs financières
Caractéristiques
Date de lancement | 04/11/2003 |
Frais | 0,35% |
Benchmark | Indice FTSE MIB |
Ticker | MIB |
ISIN | FR0010010827 |
UCITS | Oui |
Statut EU-SD | Hors périmètre |
Monnaie | € |
Place de cotation | Euronext Paris |
PEA | Oui |
SRD | Oui |
Dividende | distribué |
Encours du fonds | 519 M€ |
Risque de change | Non |
Nombre de sociétés | 40 |
Risque | 4/5 |
Répartition géographique
Italie | 87% |
Royaume Uni | 8% |
Pays-Bas | 3% |
Luxembourg | 2% |
Répartition sectorielle
Finance | 36% |
Energie | 18% |
Bien de consommation cyclique | 16% |
Service aux collectivités | 14% |
Industrie | 9% |
Technologies de l'information | 3% |
Services de télécommunication | 2% |
Autres | 3% |
Principales composantes
ENI | 12% |
Enel | 11% |
Intesa Sanpaolo | 10% |
Unicredit | 9% |
Assicurazioni Generali | 6% |
Fiat Chrysler | 5% |
Ferrari | 4% |
STMicroelectronics | 3% |
CNH Industrial | 3% |
Atlantia | 3% |