Lyxor ETF Stoxx600 Telecom - TEL - 04/10/2017
Stratégie court terme : Négative (10%) / Tendance =
Stratégie long-terme : Négative (0%) / Tendance =
Caractéristiques de l’ETF
L'ETF Lyxor TEL (UCITS), créé en 08/2006 cote en Euro sur Euronext et reproduit l'indice Stoxx600 Telecom Europe qui est composé des 22 principales valeurs européennes du secteur.
Il faut noter que les valeurs hors zone euro représentent 45% de l’indice dont 31% cotent en Livre Sterling ce qui représente un facteur de volatilité potentiellement important de l’indice.
Les frais de cet ETF s’établissent à 0,3%, dans la moyenne de notre sélection, et le montant des actifs sous gestion est d’environ €133m. La méthode de réplication est indirecte (via un swap) et les dividendes sont capitalisés. Cet ETF est éligible au PEA.
ETF alternatifs : EXV2 (Ishares, en Euro), CT5 (Amundi, en Euro), TELW (Lyxor, en GBP)
Indice & composantes
Le tracker TEL (Lyxor) permet à l’investisseur d’accéder à un panier de 22 grandes valeurs du secteur des télécoms Europe qui ont pour caractéristiques d’être principalement anglaises et allemandes (50% de l’indice).
Il s’agit de très grandes capitalisations boursières (entre 10 et 80md€) qui ont un Chiffre d’Affaires constitué le plus souvent d’une forte base locale avec des caractéristiques défensives, mais avec une concurrence intense qui contraint les prix, ainsi qu’une intensité capitalistique très importante du fait des investissements dans les réseaux fixes et mobiles. On remarquera par ailleurs que la société Vodafone, qui représente 20% de l’indice, est une société qui s’est fortement internationalisée et qui poursuit une stratégie double de cablo-opérateur et de leader mondial dans le mobile.
Les sociétés européennes ont dans l’ensemble stabilisé leurs versements de dividendes grâce à une plus grande maîtrise de leurs cash-flows à travers le contrôle des Investissements et surtout la baisse des charges d’exploitation. Le versement de dividendes élevés (environ 4% de rendement) est un attribut du secteur qui fait une grande partie de son attractivité en bourse. Les grands opérateurs européens ont investi massivement dans la fibre optique et les contenus afin d’avoir à terme une plus grande maîtrise des prix de vente. Les télécoms constituent un secteur sur lequel il y a une bonne visibilité de moyen terme (pas de rupture ni « d’uberisation » à l’horizon), les acteurs qui ont baissé fortement le prix des abonnements étant déjà en place.
Le risque de change existe du fait de la forte proportion de valeurs anglaises dans l’échantillon, et donc principalement axé sur la parité €/£. La volatilité de cet indice est historiquement assez modérée, mais a eu tendance à augmenter ces dernières années du fait de la pression sur les prix, de l’arrêt du versement de dividendes de certaines entreprises (ex. Telecom Italia) et des bilans chargés en dette.
Derniers développements
En 2016, le tracker TEL a baissé de 12,6%, en sous-performance marquée par rapport au Stoxx600 (+1,7%). Cette baisse a annulé une hausse du même ordre en 2015. Depuis le début de l’année 2017 le secteur est quasi-stable à +1%.
Le secteur est actuellement bon marché à environ 14x les bénéfices 2018, tandis que les acteurs du Sud de l’Europe ont un important retard à rattraper, du fait de leur exposition à l’Amérique du Sud et à leur plus fort endettement. Les résultats 2017 sont pour l’instant encourageants avec une légère progression des marges, ce qui reflète les efforts sur les coûts et un début de retour sur les lourds investissements consentis en particulier dans le fixe/fibre. Ces résultats encourageants confortent les dividendes qui pourraient reprendre le chemin de la hausse et justifier une hausse des valorisations.
La 4G/puis la 5G et la fibre vont jouer un rôle important dans la reflation du secteur. Cependant à court terme, il y a une absence de catalyseur haussiers, et le marché est beaucoup plus focalisé sur les valeurs de croissance et les cycliques pour jouer le retournement économique en Europe. La baisse de la Livre a eu également un fort impact négatif depuis le début 2016, et les valeurs anglaises sont plutôt sous pression (en particulier British Telecom :-19.9% depuis janvier). Il n’y a pas de réel catalyseur positif à attendre à court terme sur le secteur.
Données mensuelles
Le graphique mensuel montre une tendance long terme très hésitante. Après avoir cassé la ligne de tendance baissière formée à partir de 2015, les prix oscillent faiblement autour des moyennes mobiles sans direction véritable. Les moyennes mobiles sont plates et se sont rejointes non loin des cours et les oscillateurs font de même, à l’image du MACD complètement horizontal.
Il n’y a pas de tendance sur TEL, qui semble laissé complètement de côté pour l’instant par le marché.
Données hebdomadaires
Sur le graphique hebdomadaire, on peut observer une tendance baissière à court terme qui se manifeste par une oblique baissière. Dans le même temps, les cours ne semblent pas disposés non plus à casser la M200E qui joue le rôle de support. Les oscillations entre ces deux bornes sont de moins en moins fortes et la volatilité semble avoir complètement disparu.
Il semble préférable d’attendre un signal franc, associé à un regain de volatilité pour prendre position sur cet ETF.
Objectifs de l’ETF
TEL est un ETF qui cherche à reproduire la performance de l’indice de référence Stoxx600 Telecoms qui regroupe les 22 principales sociétés de télécoms européennes.
Cet indice est composé pour plus d’un tiers par des sociétés anglaises, tandis qu’environ la moitié de la capitalisation de l’indice est traitée en euro. Un risque de devise existe donc (essentiellement livre sterling).
Caractéristiques
date lancement | 25/08/2006 |
Frais | 0,30% |
Emetteur | Lyxor |
Benchmark | Stoxx 600 Telecom |
Ticker | TEL |
ISIN | FR0010344812 |
UCITS | Oui |
Statut EU-SD | Hors périmètre |
Devise | € |
Place cotation | Euronext Paris |
Dividende | Capitalisé |
Encours du Fonds | 133 M€ |
PEA | Oui |
SRD | Oui |
Risque de change | Oui (£/€) |
Nombre de sociétés | 22 |
Risque | 3/5 |
Répartition géographique
Royaume Uni | 31% |
Allemagne | 19% |
Espagne | 14% |
France | 10% |
Pays-Bas | 6% |
Suède | 5% |
Autres | 15% |
Répartition sectorielle
Services Telecom | 97% |
Biens de consommation cyclique | 3% |
Principales composantes
Vodafone | 20% |
Deutsche Telekom | 15% |
Telefonica | 13% |
BT Group | 9% |
Orange | 9% |
Telenor | 4% |
Swisscom | 4% |
Telia | 4% |
Altice | 3% |
Konincklije | 3% |