Lyxor ETF OIL & GAS (OIL) - 27/04/2018
Stratégie court terme : Positive (100%) / Tendance +
Stratégie long terme: Positive (100%) / Tendance +
Caractéristiques de l’ETF
Caractéristiques de l‘ETF
L'ETF OIL (Lyxor) réplique l'indice Stoxx Europe 600 Oil & Gas qui est composé des principales valeurs européennes du secteur. Cet indice est assez concentré puisqu’il ne comporte que 20 valeurs. Par géographies, l’indice est principalement exposé à la zone Euro avec une pondération d’environ 30% pour la France, 16% pour les Pays-Bas et 11% pour l’Italie tandis que le UK pèse pour près de 21%.
L’ETF OIL supporte des frais de 0,3% qui sont dans la moyenne du marché avec un actif sous gestion d’environ 395M€. La méthode de réplication est indirecte (via un swap) et la politique de distribution des dividendes est par capitalisation.
ETF alternatif : EXH1 (iShares enEuro)
Derniers développements
L’indice OIL progresse de +8.2% depuis le début de l’année, ce qui est bien évidemment lié à la progression des cours du brut.
Le WTI est sur des plus hauts de 2 ans autour de 68$, tandis que la prime géopolitique se reconstitue avec les crises du Moyen-Orient, qui opposent en particulier l’Iran et l’Arabie Saoudite. Les USA devraient dénoncer unilatéralement l’accord nucléaire le 12 mai prochain, mais une négociation reste possible sur une « couche supplémentaire » d’accord sur le programme balistique de l’Iran. Une crise plus large est également possible au Moyen-Orient sur fond de reprise du programme nucléaire iranien.
En tout état de cause les tensions et les incertitudes devraient persister un certain temps, tandis que le « gap d’investissement » constaté par l’arrêt des dépenses des majors depuis 2014 devrait finir par peser sur l’offre, alors que la croissance de la production de pétrole de schiste n’est pas extrapolable, du fait de goulets d’étranglements et de problème d’infrastructure et que la demande mondiale est très forte.
Indice & composantes
Cet indice pétrole & gaz est concentré puisqu’il ne comporte que 20 valeurs qui sont essentiellement de grandes capitalisations boursières, tandis que les 3 premières majors pétrolières qui représentent 60% de l’indice pèsent autour de €100md chacune, il s’agit de Total (30%), Royal Dutch Shell-A (15,3%) et BP (15.3%).
On trouvera également dans l’indice des valeurs industrielles comme Neste Oil (raffinage), Technip (ingénierie) ou Vestas (éolien).
Ces valeurs sont liées aux cours du pétrole, mais parfois dans des sens opposés (le raffinage est d’autant plus rentable que le prix du pétrole est bas et stable), les énergies renouvelables sont attractives quand le pétrole est cher, tandis que les services pétroliers sont directement corrélés au prix du brut et présentent un risque de volatilité accrue dans une période d’incertitude tant au niveau de la demande que de l’offre.
La période actuelle est caractérisée par une abondance de l’offre venue du pétrole de schiste, dit « non conventionnel » et qui a déjà provoqué une chute importante des cours depuis 2014. Les cours du pétrole sont en train de s’extraire de leur range du fait de la prime géopolitique liée aux crises du Moyen-Orient et du « gap d’investissement » qui résulte de l’érosion naturelle de la productivité des puits en l’absence d’investissements, et d’une forte dynamique de la demande. Les coûts de revient des acteurs de schiste ont tendance à baisser mais des goulets d’étranglement pourraient voir le jour à un certain niveau de production, donc le court/moyen terme reste est plutôt haussier. A plus long terme, la voiture électrique et la moindre consommation des moteurs à combustion devrait avoir un effet déflationniste sur les cours du brut.
Les grandes majors pétrolières investissent déjà massivement dans le pétrole & gaz de schiste, ainsi que dans les énergies renouvelables. Elles devraient donc continuer d’optimiser leurs portefeuilles d’actifs dans les années à venir sans grand risque, tandis que les acteurs des services pétroliers sont beaucoup plus exposés.
Données mensuelles
Le graphique hebdomadaire montre une tendance de moyen terme positive et contenue par le support jusqu’ici indéfectible de la MME100. Les cours reviennent désormais au contact des moyennes mobiles courtes et tentent de réamorcer la dynamique haussière. L’indice est sur un point pivot, en faveur d’un basculement haussier susceptible de relancer la tendance de fond. Les oscillateurs restent baissiers mais montrent un certain essoufflement, visible en particulier sur le RSI et le MACD.
Données hebdomadaires
Sur le graphique hebdomadaire, on peut observer une dynamique haussière croissante qui amène à de nouveaux plus hauts. Les impulsions haussières ont tendance à venir prendre appui sur la MME100, et sont assez bien signalées par les croisements du MACD hebdomadaire. Les oscillateurs confirment le sentiment haussier sans afficher d’état de surachat, ce qui plaide pour la continuité de la tendance.
Objectifs de l’ETF
Exposition aux valeurs pétrolières européennes et certaines valeurs industrielles.
Un moyen d’investir à la fois sur les majors européennes et sur des sociétés d’ingénierie.
Caractéristiques
date lancement | 25/10/2006 |
Frais | 0,30% |
Emetteur | Lyxor |
Benchmark | Stoxx 600 Oil & Gas Net Return |
Ticker | OIL |
ISIN | FR0010344960 |
UCITS | Oui |
Statut EU-SD | Hors périmètre |
Devise | € |
Place cotation | Euronext Paris |
Encours du Fonds | 396 M€ |
Dividende | Capitalisé |
PEA | Oui |
SRD | Oui |
Nombre de sociétés | 20 |
Risque | 4/5 |
Répartition géographique
France | 30% |
Royaume Uni | 21% |
Pays-Bas | 16% |
Italie | 11% |
Norvège | 7% |
Espagne | 6% |
Danemark | 3% |
Autres | 6% |
Répartition sectorielle
Energie | 93% |
Industrie | 4% |
Biens de consommation cyclique | 3% |
Principales composantes
Total | 30% |
Royal Dutch Shell | 15% |
BP | 15% |
ENI | 10% |
Statoil | 6% |
Repsol | 5% |
Vestas Wind Systems | 3% |
TechnipFMC | 3% |
Galp Energia | 2% |
OMV | 2% |