SX5E - 27/05/19
Tendance court terme : Positive (70/100)
Tendance long terme : Négative (45/100)
(scores calculés par nos algorithmes propriétaires - voir méthodologie)
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Profil de l'indice
Cet indice est dominé par le couple franco-allemand qui représente environ 70 % de sa capitalisation, les 30% restants surtout pour les pays du sud de l’Europe (principalement Italie et Espagne) ainsi que le Benelux.
Les 10 plus grandes valeurs représentent environ 36% de l’indice et sont de très grandes capitalisation boursières de l’ordre de 100md€ dont 4 sociétés allemandes (Siemens, SAP, Linde et Allianz) et 3 françaises (Total, Sanofi et LVMH).
L’indice est assez équilibré d’un point de vue des secteurs, dont le plus représenté est celui des financières (17%), suivi de l’Industrie (13%), des biens de consommation cyclique (12%) et durable (11%) ainsi que la santé (10%).
Il n’y a pas de risque de change direct à l’intérieur de la zone Euro, toutefois s’agissant de grandes sociétés présentes à l’échelle globale il y a une sensibilité aux monnaies dont l’Euro/dollar en premier lieu.
L’Euro Stoxx50 est représentatif de l’économie de la zone euro du fait de sa pondération sectorielle, qui fait la part moins belle à l’énergie que dans certains indices nationaux (comme le CAC40), tandis que le secteur financier (banques + assurances) reste un compartiment clé mais sans atteindre le poids des indices italiens ou espagnols (environ 33%).
La volatilité de l’Euro Stoxx50 est plutôt moins forte que celle des indices nationaux, du fait de la diversification géographique, l’absence de biais sectoriel et la plus grande inertie due à la taille des capitalisations boursières. Si on compare l’Eurostoxx50 avec le Stoxx600, on trouvera un indice beaucoup plus concentré sur le cœur de la zone euro et les grandes capitalisations boursières, plus étroit également géographiquement du fait de l’absence du Royaume-Uni, de la Suisse et des pays nordiques.
L’Euro Stoxx50 a enregistré une baisse de 14.3% en 2018 mais rebondit de 11.6% en 2019, à comparer avec une hausse de 13.4% pour le stoxx600 après une baisse de 10.7% en 2018.
L’Eurostoxx50 est fragilisé par l’absence de dynamique européenne, et par une guerre commerciale et stratégique grandissante entre la Chine et les USA, tandis que l’Allemagne, le moteur économique de la zone euro reste très dépendante des exportations vers ces 2 pays.
Instruments : MSE (Lyxor en Euro), EUE (iShares en Euro), C50 (Amundi en Euro).
Analyse Technique
Analyse en données hebdomadaires
Le graphique hebdomadaire montre une dynamique qui s’émousse depuis les sommets de mars/avril, mais la correction a été pour l’instant arrêtée par le niveau des 3320 pts qui correspond à une confluence de moyennes mobiles. Ce support est majeur et son enfoncement confirmé au niveau hebdomadaire serait lourd de signification, à savoir le retournement de la tendance à la baisse.
Analyse en données journalières
Sur le graphique journalier, on peut observer que les cours se trouvent juste sur le support majeur matérialisé par la MME100 et sont dans le même temps « coiffés » par la MME20. Les cours vont rapidement s’extraire de ce triangle, avec un regain de volatilité s’il s’agit d’une rupture du support. L’indice va devoir rapidement choisir son camp, ce qui devrait rendre la tendance plus directionnelle dans les prochaines semaines.
Répartition géographique
France | 39% |
Allemagne | 32% |
Pays-Bas | 10% |
Espagne | 10% |
Italie | 5% |
Belgique | 3% |
Autres | 1% |
Répartition sectorielle
Finance | 17% |
Industrie | 13% |
Biens de consommation cyclique | 12% |
Biens de consommation durable | 11% |
Technologies de l'information | 11% |
Matériaux | 9% |
Santé | 9% |
Autres | 18% |
Principales composantes
Total | 5% |
SAP | 5% |
Linde | 4% |
LVMH | 4% |
Allianz | 4% |
Sanofi | 4% |
Siemens | 3% |
Unilever | 3% |
ASML Holding | 3% |
Airbus | 3% |