SPDR S&P 500 (SPY) - 12/02/2018
Stratégie court terme : Négative (20%) / Tendance -
Stratégie long terme : Positive (90%) / Tendance -
Caractéristiques de l’ETF
L'ETF SPY (SPDR) créé en 01/1993 réplique l'indice S&P 500 qui est composé des 500 principales valeurs US représentatives des principaux secteurs de la cote, tandis que les valeurs sont sélectionnées selon l’importance de leur capitalisation boursière.
Les frais de l’ETF sont assez faibles à 0,0945% et l’encours sous gestion est de 302Md$. La réplication est directe (physique) et il y a une politique de distribution des dividendes sur une base trimestrielle.
ETFS alternatifs : AUM5 (Amundi en Euro), SP5 (Lyxor en Euro), IVV (iShares, en USD)
Indice & composantes
Les 10 premières valeurs du S&P500 incluent 5 grandes valeurs technologiques (Apple, Amazon, Microsoft, Alphabet et Facebook), mais aussi de grandes compagnies américaines plus classiques et emblématiques telles que JP Morgan ou Exxon mobil.
L’intérêt de cet indice est en premier lieu sa profondeur qui lui permet d’être un bon proxy de l’économie américaine, avec une pondération sectorielle qui favorise toutefois un peu plus les secteurs de croissance, à l’instar des valeurs technologiques qui représentent environ 24% de la pondération. Les valeurs financières représentent un peu moins de 15% de l’indice et les valeurs liées à l’énergie 6%, sont bien contrebalancées par des secteurs défensifs comme la santé (environ 14%) et les bien de consommation discrétionnaires (12%).
L’indice bénéficie d’une forte dynamique depuis l’élection de D.Trump, il y a plus d’un an, tandis qu’aux cotés de la technologie qui reste le moteur du marché US, de nouveaux secteurs se sont joints à la tendance comme les valeurs de la défense et les financières mais aussi les secteurs cycliques comme l’énergie et les transports. En particulier, le programme de baisse d’impôts pour les entreprises et les ménages américains devrait avoir un impact positif sur la croissance, tandis que la déréglementation annoncée sur le pétrole de schiste et les banques pourrait bénéficier aussi à ces secteurs.
Cependant les multiples du S&P 500 sont actuellement assez élevés, autour de 20x les résultats à 12 mois, ce qui est en haut de range (historiquement entre 15 et 20x) même si celà doit être mis en regard d’une croissance de l’économie américaine estimée aux environs de 3% en 2018. Toute la question porte désormais sur la durée du cycle américain dans un contexte d’inflation basse et de montée des taux qui reste progressive tandis que le niveau de marges des entreprises est a son niveau le plus élevé et semble n’avoir plus beaucoup de potentiel de progression, même si le consensus table à nouveau sur une croissance à deux chiffres des résultats en 2018 entraînés par le secteur énergie/pétrole, les banques et les valeurs technologiques.
Derniers développements
Après une hausse de 19,4% en 2017, le S&P500 progresse déjà de 7,5% depuis le début de l’année. Les indices US bénéficient de la conjonction de plusieurs facteurs favorables, qui sont en premier lieu l’impact attendu du plan fiscal de Mr Trump, susceptible de provoquer des révisions à la hausse des résultats d’entreprise en 2018/19, ce qui aurait pour conséquence de baisser les multiples réels du marché.
Le rebond des prix du pétrole est bon pour une bonne partie de l’industrie américaine et le secteur pétrolier US ce qui pèse favorablement sur l’indice. Enfin, la chute du dollar par rapport à l’Euro va donner de l’oxygène aux exportateurs américains et devrait avoir un impact positif sur les bénéfices.
Dans le même temps, la FED devrait continuer de remonter très progressivement ses taux en l’absence d’inflation. Pourtant la hausse des taux longs US est un premier avertissement, qui pourrait amener par la suite des réactions en chaîne, comme la chute du marché obligataire et les risques associés, mais aussi signaler le retour de l’inflation qui signifierait la fin de la politique accommodante de la FED et le durcissement du cycle de hausse des taux.
Données hebdomadaires
Le graphique hebdomadaire montre la chute brutale des deux dernières semaines, qui fait plus qu’effacer le bon démarrage de janvier. Cependant, la mèche assez longue de la deuxième bougie signale une réaction des acheteurs, qui devrait se prolonger au cours de la semaine prochaine, probablement jusque dans la zone des 2700 pts. Une rechute ou pour le moins un nouveau test de la zone des 2500 est assez probable dans les prochaines semaines, peut-être avec moins de volatilité, du fait de l’intensité de ce départ baissier. La tendance moyen/long terme n’est pour autant pas menacée à ce stade.
Données journalières
Sur le graphique journalier, on peut voir qu’après le départ très brutal du début de la semaine dernière, s’est organisée une réaction acheteuse, d’abord mardi avec un grand chandelier positif aussitôt invalidé, mais qui a permis la formation d’un marteau de bonne taille vendredi qui prépare à un rebond de plusieurs jours la semaine prochaine. Le rebond devrait revenir dans la zone des moyennes mobiles vers les 2700 pts, mais ne suffira probablement pas à arrêter la correction en cours.
Objectifs de l’ETF
Exposition au marché américain
Diversification sur les 500 Premières capitalisations US
Caractéristiques
Date de lancement | 22/01/1993 |
Frais | 0.09% |
Benchmark | S&P 500 |
Emetteur | SPDR |
Ticker | SPY |
ISIN | US78462F1030 |
Monnaie | $ |
Place de cotation | NYSE Arca |
UCITS | Non |
Encours du Fonds | 264 000 M$ |
Méthode de réplication | Directe (Physique) |
Dividende | distribué |
PEA | Non |
SRD | Non |
Risque de change | Oui (€/$) |
Nombre de sociétés | 505 |
Risque | 3/5 |
Répartition géographique
USA | 100% |
Répartition sectorielle
Technologie de l'information | 24% |
Finance | 15% |
Santé | 14% |
Biens de consommation cyclique | 13% |
Industrie | 10% |
Biens de consommation durable | 8% |
Energie | 6% |
Autres | 10% |
Principales composantes
Apple | 4% |
Microsoft Corp | 3% |
Alphabet | 3% |
Amazon | 2% |
2% | |
JPMorgan Chase | 2% |
Berkshire Hathaway | 2% |
Johnson & Johnson | 2% |
Exxon Mobil | 1% |