Cette semaine a été placée sous le signe d'une grande hésitation avant que les marchés US décident finalement d’opter pour la hausse.
La semaine a été marquée par deux grands événements, le premier étant la ratification par D.Trump des mesures protectionnistes sur l’aluminium et l’acier qui toucheront finalement principalement l’Europe et la Chine, sur fond de démission du principal conseiller économique du président, Gary Kohn, architecte du plan fiscal et partisan du libre-échange. Mais la réaction mesurée de la Chine et de l’Europe qui veulent éviter à tout prix une guerre commerciale, apaise les marchés qui s’attendent à des ripostes symboliques mais sans conséquences pour le commerce mondial.
L'aluminium ne profite pas des mesures protectionnistes US : JJU (ETN iPath Aluminum), données hebdomadaires
L’autre événement qui a pesé favorablement sur les bourses asiatiques est l’annonce d’une rencontre au sommet entre la Corée du Nord et les USA au mois de mai, ce qui apaise fortement les tensions au moins à court terme sur la péninsule coréenne.
Les résultats d’entreprise continuent à alimenter un newsflow positif aussi bien en Europe qu’aux USA, tandis que la statistique mensuelle du chômage américain a rassuré sur l’inflation tout en confirmant le dynamisme de la croissance américaine. Tout cela donne au final un Stoxx600 en hausse de 3,1%, un S&P500 qui progresse de 3,5% et des taux longs US qui restent sur leurs niveaux de 2.9%.
La techno US, encore et toujours : IGV (iShares US tech software), données hebdomadaires
Les marchés ne sont pas encore prêts pour une correction majeure, mais la thématique de l’inflation et des taux longs est là pour durer, et celle du protectionnisme américain aura probablement des rebondissements. La volatilité devrait donc continuer de réserver des surprises (à la hausse). Le pétrole continue de baisser sur de mauvaises statistiques de stocks US pour remonter quelques jours après ce qui montre que l’impact de la forte demande et les limites de l’offre a partir de 2019 commencent à s’inscrire dans les prix.
Pas de grand changement sur le front des devises, la paire Euro/USD reste stable à 1.23.
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Cette semaine a été placée sous le signe d'une grande hésitation avant que les marchés US décident finalement d’opter pour la hausse.
La semaine a été marquée par deux grands événements, le premier étant la ratification par D.Trump des mesures protectionnistes sur l’aluminium et l’acier qui toucheront finalement principalement l’Europe et la Chine, sur fond de démission du principal conseiller économique du président, Gary Kohn, architecte du plan fiscal et partisan du libre-échange. Mais la réaction mesurée de la Chine et de l’Europe qui veulent éviter à tout prix une guerre commerciale, apaise les marchés qui s’attendent à des ripostes symboliques mais sans conséquences pour le commerce mondial.
L'aluminium ne profite pas des mesures protectionnistes US : JJU (ETN iPath Aluminum), données hebdomadaires
L’autre événement qui a pesé favorablement sur les bourses asiatiques est l’annonce d’une rencontre au sommet entre la Corée du Nord et les USA au mois de mai, ce qui apaise fortement les tensions au moins à court terme sur la péninsule coréenne.
Les résultats d’entreprise continuent à alimenter un newsflow positif aussi bien en Europe qu’aux USA, tandis que la statistique mensuelle du chômage américain a rassuré sur l’inflation tout en confirmant le dynamisme de la croissance américaine. Tout cela donne au final un Stoxx600 en hausse de 3,1%, un S&P500 qui progresse de 3,5% et des taux longs US qui restent sur leurs niveaux de 2.9%.
La techno US, encore et toujours : IGV (iShares US tech software), données hebdomadaires
Les marchés ne sont pas encore prêts pour une correction majeure, mais la thématique de l’inflation et des taux longs est là pour durer, et celle du protectionnisme américain aura probablement des rebondissements. La volatilité devrait donc continuer de réserver des surprises (à la hausse). Le pétrole continue de baisser sur de mauvaises statistiques de stocks US pour remonter quelques jours après ce qui montre que l’impact de la forte demande et les limites de l’offre a partir de 2019 commencent à s’inscrire dans les prix.
Pas de grand changement sur le front des devises, la paire Euro/USD reste stable à 1.23.