Cette semaine a été marquée par une légère consolidation des indices au niveau mondial. Tous les grand indices, à l'exception de Shanghai (+1%) ont baissé, dans des proportions allant de -0.5% pour le Stoxx600 à -1.6% pour le S&P500 qui, comme nous l'indiquions dans notre récente analyse de cet indice, avait besoin de souffler.
Les marchés américains s'interrogent sur la marge de manœuvre réelle du nouveau président. Celui-ci vient d'enregistrer un nouveau camouflet sur la réforme de l'Obamacare : Donald Trump a en effet été contraint de retirer son projet de réforme, faute de majorité chez les Républicains, après un premier report de 24 heures du vote.
Il faut noter que ce retrait précipité, qui est intervenu alors que la Bourse était encore ouverte, n'a pas généré de panique, mais seulement un léger repli. Les marchés vont maintenant se pencher sur la capacité de Donald Trump à engager sa réforme phare, à savoir celle de la fiscalité, les promesses de baisses d'impôts ayant largement contribué à la hausse des marchés suite à l'élection du nouveau président.
En Europe, les indices ont été également légèrement négatifs, sans grande volatilité, dans un contexte où les secteurs défensifs et les secteurs de croissance sont plus recherchés que les valeurs cycliques. Les attentats de Londres ne modifieront pas le calendrier du déclenchement de l'article 50 qui aura bien lieu le 29 mars prochain. Les taux longs ont eu tendance à un peu se détendre en Europe, ce qui est probablement lié à la baisse de la perception du risque politique par les marchés, consécutivement à l'élection aux Pays-bas et les sondages en France qui indiquent une élection probable d'Emmanuel Macron après le premier débat télévisé.
UTI (Utilities Europe), données hebdo
C'est au niveau des devises, qu'il pourrait se produire des inflexions de tendance. Il faut surveiller en particulier la paire €/$. En effet, l'Euro semble vouloir commencer sa remontée contre le dollar et a franchi à la hausse les 1,08 ce qui s'explique par une attitude de la FED plus conciliante qu'anticipé sur la remontée des taux, un cycle politique en Europe qui pourrait finalement aboutir une période de stabilité moyen terme tout en préservant la monnaie unique, et une fragilisation de Donald Trump avec le retrait de la réforme de santé. Par ailleurs la BCE ne pourra prolonger très longtemps son programme de rachat de dettes et une normalisation de la politique monétaire européenne risque d'intervenir à la fin de 2017 ou début 2018 avec le raffermissement de la croissance et de l'inflation. L'évolution de l'euro par rapport au dollar semble devoir évoluer à la hausse à partir du moment où le risque politique (essentiellement français) sera passé, ce qui devrait se produire d'ici 1 mois.
Par ailleurs, cette semaine a vu également l'or continuer sa hausse (+1,5% environ) dans un contexte d'inflation modérée et de risques politiques aux USA. Le pétrole reste un sujet important et beaucoup débattu, tandis que les coupes de production de l'Opep tardent à montrer leurs effets et que les cours restent prisonniers d'un trading range assez étroit entre 45 et 55$ (Brent), dont le sens de sortie aura un effet significatif sur les marchés.
IAU (Gold), données mensuelles
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Cette semaine a été marquée par une légère consolidation des indices au niveau mondial. Tous les grand indices, à l'exception de Shanghai (+1%) ont baissé, dans des proportions allant de -0.5% pour le Stoxx600 à -1.6% pour le S&P500 qui, comme nous l'indiquions dans notre récente analyse de cet indice, avait besoin de souffler.
Les marchés américains s'interrogent sur la marge de manœuvre réelle du nouveau président. Celui-ci vient d'enregistrer un nouveau camouflet sur la réforme de l'Obamacare : Donald Trump a en effet été contraint de retirer son projet de réforme, faute de majorité chez les Républicains, après un premier report de 24 heures du vote.
Il faut noter que ce retrait précipité, qui est intervenu alors que la Bourse était encore ouverte, n'a pas généré de panique, mais seulement un léger repli. Les marchés vont maintenant se pencher sur la capacité de Donald Trump à engager sa réforme phare, à savoir celle de la fiscalité, les promesses de baisses d'impôts ayant largement contribué à la hausse des marchés suite à l'élection du nouveau président.
En Europe, les indices ont été également légèrement négatifs, sans grande volatilité, dans un contexte où les secteurs défensifs et les secteurs de croissance sont plus recherchés que les valeurs cycliques. Les attentats de Londres ne modifieront pas le calendrier du déclenchement de l'article 50 qui aura bien lieu le 29 mars prochain. Les taux longs ont eu tendance à un peu se détendre en Europe, ce qui est probablement lié à la baisse de la perception du risque politique par les marchés, consécutivement à l'élection aux Pays-bas et les sondages en France qui indiquent une élection probable d'Emmanuel Macron après le premier débat télévisé.
UTI (Utilities Europe), données hebdo
C'est au niveau des devises, qu'il pourrait se produire des inflexions de tendance. Il faut surveiller en particulier la paire €/$. En effet, l'Euro semble vouloir commencer sa remontée contre le dollar et a franchi à la hausse les 1,08 ce qui s'explique par une attitude de la FED plus conciliante qu'anticipé sur la remontée des taux, un cycle politique en Europe qui pourrait finalement aboutir une période de stabilité moyen terme tout en préservant la monnaie unique, et une fragilisation de Donald Trump avec le retrait de la réforme de santé. Par ailleurs la BCE ne pourra prolonger très longtemps son programme de rachat de dettes et une normalisation de la politique monétaire européenne risque d'intervenir à la fin de 2017 ou début 2018 avec le raffermissement de la croissance et de l'inflation. L'évolution de l'euro par rapport au dollar semble devoir évoluer à la hausse à partir du moment où le risque politique (essentiellement français) sera passé, ce qui devrait se produire d'ici 1 mois.
Par ailleurs, cette semaine a vu également l'or continuer sa hausse (+1,5% environ) dans un contexte d'inflation modérée et de risques politiques aux USA. Le pétrole reste un sujet important et beaucoup débattu, tandis que les coupes de production de l'Opep tardent à montrer leurs effets et que les cours restent prisonniers d'un trading range assez étroit entre 45 et 55$ (Brent), dont le sens de sortie aura un effet significatif sur les marchés.
IAU (Gold), données mensuelles