Lyxor ETF FTSE MIB - MIB - 10/05/2017
Stratégie court terme : Positive
Stratégie long terme : Positive
Caractéristiques de l’ETF
L'ETF MIB (Lyxor FTSE MIB40) reproduit l’indice italien, qui composé de 40 principales valeurs italiennes.
Les frais de l’ETF MIB sont de 0,35%, en ligne avec la moyenne observée pour ces produits. L'encours du Fonds est de 922 M€.
Cet indice a la particularité d’être très surpondéré en financières qui représentent près d’un tiers (32%) de sa composition (contre environ 20% pour le Stoxx600), incluant Intesa San Paolo, Unicredit et Generali tandis que l’énergie est également une pondération importante (17%) via ENI et Saipem. Le troisième secteur le plus important est celui des services aux collectivités (19%) parmi lesquels ont retrouvera les sociétés Enel, SNAM et Atlantia. Les 10 plus grandes capitalisations représentent près des deux tiers de l’indice. L’indice italien est très volatile, du fait de l’importance des secteurs cycliques et de la faiblesse structurelle de l’économie italienne liée au manque de croissance, au chômage élevé et à l’endettement colossal (120% du PIB) qui inquiète régulièrement les marchés.
Le FTSE MIB40 a été sous pression tout le long de l’année 2016 du fait des doutes sur la restructuration bancaire italienne et des échéances politiques (référendum sur les institutions) qui l’ont conduit à fortement sous-performer l’indice européen de référence, le Stoxx600. Le MIB a baissé de 10,2% en 2016 malgré un rattrapage spectaculaire au mois de décembre. En 2017, MIB rattrape le temps perdu avec une progression de 12,5% (mieux que le Stoxx600 : +10,9%). L'Italie a en effet commencé sa restructuration bancaire avec le sauvetage de BMPS, et Unicredit a réussi à lever 13md€ au premier trimestre 2017. Après le non au référendum de Matteo Renzi, de nouvelles élections sont prévues courant 2018. Matteo Renzi a toutefois été reconduit à la tête du parti démocrate. L’élection française conforte la zone euro, ce qui profite directement à l’Italie dont la croissance a commencé de se redresser, et montre le chemin aux électeurs italiens. Au global, les risques politiques s’éloignent, les facteurs structurels (réformes du système bancaire) prennent forme, et le cycle économique progresse ce qui plaide pour une poursuite du rattrapage boursier en 2017, notamment grâce aux financières.
Données mensuelles
L’analyse des graphiques mensuels montre l’important rattrapage effectué sur l’indice depuis un an, qui permet à ce dernier de retrouver quasiment les sommets de 2015 et d’effacer une séquence difficile liée au cycle politique. Techniquement, tous les indicateurs long terme sont passé au vert ce qui devrait se traduire par la continuation de la tendance amorcée. Cette tendance a été confirmée par le croisement des moyennes mobiles 13x26, ainsi que par les oscillateurs (MACD et Momentum) repassés également clairement positifs.
Données hebdomadaires
L’analyse des graphiques hebdomadaires montre une tendance qui a accéléré nettement depuis le résultat du 1er tour de l’élection française, à l’instar du CAC40. Le gap haussier enregistré à cette occasion devrait tenir, car il est fondateur d’un surcroît de visibilité sur la zone euro, qui bénéficie en premier lieu à l’Italie. La prochaine étape est proche : il s’agit des sommets de 2015, dont le dépassement probable devrait ouvrir un potentiel conséquent sur le moyen terme. A court terme un léger surachat devra être absorbé, probablement par une pause en forme de consolidation latérale.
Objectifs de l’ETF
Exposition aux 40 principales valeurs du marché italien, en prenant en compte la forte surpondération de l'indice italien en valeurs financières
Caractéristiques
Date de lancement | 04/11/2003 |
Frais | 0,35% |
Benchmark | Indice FTSE MIB |
Code/Ticker | MIB |
Monnaie | € |
Place de cotation | Euronext Paris |
PEA | Oui |
SRD | Oui |
Dividende | distribué |
Encours du fonds | 922 M€ |
Risque de change | Non |
Nombre de sociétés | 40 |
Risque | 4/5 |
Répartition géographique
Italie | 89% |
Royaume Uni | 6% |
Luxembourg | 3% |
Suisse | 2% |
Répartition sectorielle
Finance | 38% |
Service aux collectivités | 17% |
Energie | 14% |
Bien de consommation cyclique | 12% |
Industrie | 11% |
Services de Telecom | 3% |
Technologies de l'information | 2% |
Autres | 3% |
Principales composantes
ENI | 11% |
Enel | 11% |
Intesa Sanpaolo | 10% |
Unicredit | 10% |
Assicurazioni Generali | 6% |
Atlantia | 4% |
Snam | 3% |
Tel Ita | 3% |
Fiat Chrysler | 3% |
Ferrari | 3% |