Italie (MIB) : Un parcours sans faute

Lyxor ETF FTSE MIB - MIB - 26/09/2017

Stratégie court terme : Positive (100%) / tendance +
Stratégie long terme : Positive (100%) / tendance +

Caractéristiques de l’ETF

Caractéristiques de l‘ETF

L'ETF MIB (Lyxor FTSE MIB40), qui cote en Euro, reproduit l’indice national italien, composé des 40 principales valeurs italiennes.

Les frais de l’ETF MIB sont de 0,35%, en ligne avec la moyenne observée pour ces produits et l’encours sous gestion est d’environ €895M. La réplication est indirecte (via swap) et les dividendes sont distribués. Cet ETF est éligible au PEA.

ETFS alternatifs : FMI (Amundi, EUR), EWI (iShares USD)

Indice & composantes

Cet indice a la particularité d’être très surpondéré en financières qui représentent plus d’un tiers (39%) de sa composition (contre environ 20% pour le Stoxx600), incluant Intesa San Paolo, Unicredit et Generali tandis que l’énergie est également une pondération importante (15%) via ENI et Saipem, le troisième secteur le plus importants étant les services aux collectivités (15%) parmi lesquels on retrouvera les sociétés Enel, SNAM et Atlantia.

Les 10 plus grandes capitalisations représentent un peu plus des deux tiers de l’indice (685%). L’indice italien est très volatile, du fait de l’importance des secteurs cycliques et financiers et de la faiblesse structurelle de l’économie italienne liée au manque de croissance, au chômage élevé et à l’endettement colossal (132% du PIB) qui inquiète régulièrement les marchés.

L’Italie a bien avancé dans sa restructuration bancaire avec le sauvetage des banques Vénètes par l’Etat (au mépris de la règle de l’Union Bancaire Européenne) et la reprise des actifs par Intesa Sanpaolo, qui a fait suite au sauvetage de BMPS, ainsi qu’au refinancement d’Unicredit pour 13md€ au premier trimestre 2017. De nouvelles élections sont prévues courant 2018 (au printemps) tandis que Matteo Renzi a été reconduit à la tête du parti démocrate, et part favori face au mouvement contestataire 5 étoiles.

L’élection française conforte la zone euro, ce qui profite directement à l’Italie dont la croissance a commencé de se redresser sur un rythme de 1,5% par an au deuxième trimestre, tiré en premier lieu par les exportations. Mais selon les dernières statistiques, la consommation intérieure et les investissements prennent le relais. Au global, les facteurs structurels (réformes du système bancaire et flexibilité du travail) prennent forme, et le cycle économique progresse alors que le FMI a relevé sa prévision de croissance à 1,3% en 2017. Le taux de change Euro/USD reste un facteur sensible pour l’économie italienne tirée par les exportations.

Derniers développements

En 2017, l’indice affiche pour l’instant une forte progression de 17% (contre 9% pour le Stoxx600) ce qui vient compenser la chute de 10,2% en 2016 (contre +1,7% pour le Stoxx600), due aux restructurations bancaires italiennes et aux échéances politiques (référendum sur les institutions).

Les banques soutiennent l’indice depuis le début de l’année (+30% pour ISP et +28% pour UC) tandis que le secteur de l’énergie est mal orienté du fait de la chute des cours du brut et pèse sur l’indice (ENI: -7% et Saipem -32%).

La croissance italienne est en accélération et les opérations de fusions/acquisitions européennes pourraient aussi devenir un catalyseur à l’image de STX/Fincantieri. La croissance pourrait permettre à l’Italie de mieux s’attaquer à ses deux faiblesses structurelles : la dette et le chômage des jeunes. Mais pour cela il faut s’attaquer à la dépense publique et la couleur du prochain gouvernement qui sera élu au printemps prochain sera un facteur clé.

Données mensuelles

Le graphique mensuel montre une tendance à long terme qui accélère à la hausse, après avoir franchi tous les obstacles les uns après les autres. Il en reste cependant un de taille : la grande résistance active depuis la crise financière, qui a été touchée à plusieurs reprises, en 2011 et en 2015 sans jamais être franchie.

Cette résistance se trouve à environ 10% plus haut que les niveaux actuels, elle est la clé de la tendance haussière en cours et son franchissement libérerait un potentiel élevé.

 

Données hebdomadaires

Sur le graphique hebdomadaire, on peut observer une tendance moyen terme très régulière depuis le début de l’année 2017. Les consolidations ont été très modérées et la M26 n’a pas été touchée une seule fois depuis le début de l’année. Tous les indicateurs sont haussiers et sans aucune surchauffe au niveau des oscillateurs, le MACD annonce d’ailleurs plutôt une accélération du mouvement.

L’objectif à court terme est de retoucher les sommets de 2015 vers 24€.

 

Objectifs de l’ETF

Exposition aux 40 principales valeurs du marché italien, en prenant en compte la forte surpondération de l'indice italien en valeurs financières

 

Caractéristiques

Date de lancement 04/11/2003
Frais 0,35%
Benchmark Indice FTSE MIB
Ticker MIB
ISIN FR0010010827
UCITS Oui
Statut EU-SD Hors périmètre
Monnaie
Place de cotation Euronext Paris
PEA Oui
SRD Oui
Dividende distribué
Encours du fonds 896 M€
Risque de change Non
Nombre de sociétés 40
Risque 4/5

 

 

 

 

 

 

Répartition géographique

Italie 88%
Royaume Uni 7%
Pays-Bas 3%
Luxembourg 2%

Répartition sectorielle

Finance 39%
Energie 15%
Services aux collectivités 15%
Bien de consommation cyclique 13%
Industrie 10%
Technologies de l'information 3%
Services de télécommunication 3%
Autres 3%

Principales composantes

Enel 11%
Unicredit 11%
Intesa Sanpaolo 11%
ENI 10%
Assicurazioni Generali 6%
Fiat Chrysler 5%
Atlantia 4%
Ferrari 3%
STMicroelectronics 3%
Snam 3%