Cette semaine a été essentiellement marquée par les accords de l'OPEP, qui a consenti à une réduction de sa production pétrolière de 1,2 millions de baril/jour ce qui va contribuer à rééquilibrer le marché qui souffre d'une offre trop importante. Le prix du baril s'est envolé de près de 13% et le brent s'affiche désormais à $54,5.
Cette flambée du pétrole a eu des conséquences sur le marché action qui a vu le secteur pétrolier s'envoler, tandis que la poursuite de la hausse des taux d'intérêts continue de pénaliser les valeurs de croissance et les concessions. Le marché européen s'est légèrement contracté de 0,9%, tout comme le S&P500, mais si on retraite la hausse des valeurs pétrolières et la stabilité des valeurs financières, on observe que beaucoup de secteurs on enregistré une baisse assez vive cette semaine à l'image du secteur technologique européen par exemple qui baisse de 3,6% .
Le calendrier reste chargé sur les deux prochaines semaines avec le référendum italien de ce week-end qui pourrait avoir des conséquences sur la stabilité politique en Italie, le secteur bancaire et les taux d'intérêts. En cas de non au référendum, les marchés devraient réagir assez vivement lundi à l'ouverture même si c'est déjà largement anticipé au vu de la performance de l'indice italien (FTSE MIB40: -20% YTD). C'est surtout l'écart entre le oui et le non qui aura son importance car si le score est très serré, M. Renzi pourrait rester en poste dans l'attente d'élections anticipées en 2017. Si le non l'emporte largement, une démission immédiate de Mr Renzi est plus probable, et c'est un gouvernement de transition qui serait nommé dans l'attente de nouvelles élections, ce dont l'Italie est coutumière. De toutes manières, une sortie de l'Italie de la zone euro n'est pas à l'ordre du jour et beaucoup d'étapes intermédiaires seraient à valider avant même de pouvoir en évoquer la possibilité, en sachant que les sondages montrent qu'une écrasante majorité d'italiens souhaitent rester en Europe. Un oui au référendum ne peut d'ailleurs pas être exclu à ce stade.
Dans les autres rendez-vous importants des prochains jours, il y a surtout la réunion de la BCE du 8 décembre qui doit statuer sur la prolongation/réduction du programme de QE. Il est probable qu'il y ait un statu quo, à moins que la BCE n'annonce dès à présent une prolongation du programme jusqu'à fin 2017, face à une reprise qui reste fragile en Europe. L'autre grand rendez-vous sera ensuite celui de la FED qui devrait relever ses taux courts de 25 points de base, scénario largement anticipé à ce jour. Au global la plupart des grands événements qui alimentaient l'incertitude sur les marchés depuis des mois (elections US, accord OPEP, réferendum italien, hausse des taux) seront enfin derrière nous à la mi-décembre. La bonne nouvelle réside dans la normalisation en cours sur plusieurs niveaux : normalisation sur les taux, les monnaies, le pétrole etc…qui pourraient enfin amener plus de stabilité à l'avenir et se révèle assez encourageante pour les actions en 2017.
A court terme, de la volatilité reste attendue sur les marchés mais elle constituera probablement une opportunité d'achats à bon compte comme cela a été le cas avec le Brexit et l'élection de D. Trump. Le début de la remontée des taux longs est probablement le signal de la fin du grand cycle obligataire et par conséquent le début d'un cycle haussier sur les actions, tandis que le potentiel d'appréciation des bénéfices des entreprises européennes est très élevé et que les pays émergents sont revenus à des cours très attractifs.
Nos portefeuilles sont bien configurés pour tirer partie des opportunités de rééquilibrage moyen terme, tandis que nous n'essayons pas de "jouer les élections italiennes", par nature trop imprévisible.
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Cette semaine a été essentiellement marquée par les accords de l'OPEP, qui a consenti à une réduction de sa production pétrolière de 1,2 millions de baril/jour ce qui va contribuer à rééquilibrer le marché qui souffre d'une offre trop importante. Le prix du baril s'est envolé de près de 13% et le brent s'affiche désormais à $54,5.
Cette flambée du pétrole a eu des conséquences sur le marché action qui a vu le secteur pétrolier s'envoler, tandis que la poursuite de la hausse des taux d'intérêts continue de pénaliser les valeurs de croissance et les concessions. Le marché européen s'est légèrement contracté de 0,9%, tout comme le S&P500, mais si on retraite la hausse des valeurs pétrolières et la stabilité des valeurs financières, on observe que beaucoup de secteurs on enregistré une baisse assez vive cette semaine à l'image du secteur technologique européen par exemple qui baisse de 3,6% .
Le calendrier reste chargé sur les deux prochaines semaines avec le référendum italien de ce week-end qui pourrait avoir des conséquences sur la stabilité politique en Italie, le secteur bancaire et les taux d'intérêts. En cas de non au référendum, les marchés devraient réagir assez vivement lundi à l'ouverture même si c'est déjà largement anticipé au vu de la performance de l'indice italien (FTSE MIB40: -20% YTD). C'est surtout l'écart entre le oui et le non qui aura son importance car si le score est très serré, M. Renzi pourrait rester en poste dans l'attente d'élections anticipées en 2017. Si le non l'emporte largement, une démission immédiate de Mr Renzi est plus probable, et c'est un gouvernement de transition qui serait nommé dans l'attente de nouvelles élections, ce dont l'Italie est coutumière. De toutes manières, une sortie de l'Italie de la zone euro n'est pas à l'ordre du jour et beaucoup d'étapes intermédiaires seraient à valider avant même de pouvoir en évoquer la possibilité, en sachant que les sondages montrent qu'une écrasante majorité d'italiens souhaitent rester en Europe. Un oui au référendum ne peut d'ailleurs pas être exclu à ce stade.
Dans les autres rendez-vous importants des prochains jours, il y a surtout la réunion de la BCE du 8 décembre qui doit statuer sur la prolongation/réduction du programme de QE. Il est probable qu'il y ait un statu quo, à moins que la BCE n'annonce dès à présent une prolongation du programme jusqu'à fin 2017, face à une reprise qui reste fragile en Europe. L'autre grand rendez-vous sera ensuite celui de la FED qui devrait relever ses taux courts de 25 points de base, scénario largement anticipé à ce jour. Au global la plupart des grands événements qui alimentaient l'incertitude sur les marchés depuis des mois (elections US, accord OPEP, réferendum italien, hausse des taux) seront enfin derrière nous à la mi-décembre. La bonne nouvelle réside dans la normalisation en cours sur plusieurs niveaux : normalisation sur les taux, les monnaies, le pétrole etc…qui pourraient enfin amener plus de stabilité à l'avenir et se révèle assez encourageante pour les actions en 2017.
A court terme, de la volatilité reste attendue sur les marchés mais elle constituera probablement une opportunité d'achats à bon compte comme cela a été le cas avec le Brexit et l'élection de D. Trump. Le début de la remontée des taux longs est probablement le signal de la fin du grand cycle obligataire et par conséquent le début d'un cycle haussier sur les actions, tandis que le potentiel d'appréciation des bénéfices des entreprises européennes est très élevé et que les pays émergents sont revenus à des cours très attractifs.
Nos portefeuilles sont bien configurés pour tirer partie des opportunités de rééquilibrage moyen terme, tandis que nous n'essayons pas de "jouer les élections italiennes", par nature trop imprévisible.