Cette semaine a vu se poursuivre la hausse des marchés, qui restent toujours plus dynamique en zone dollar qu'en zone euro, malgré une semaine écourtée par Thanksgiving aux Etats-Unis, avec +0,9% pour le Stoxx600 et +1,4% aux USA. Les secteurs de croissance et technologiques sont mieux orientés aux Etats-Unis qu'en Europe pour le moment, plutôt portée par les matières premières.
Les premières publications sur les ventes de Noël pourraient donner le ton pour les prochaines semaines, tandis que d'importants rendez-vous arriveront début décembre. En premier lieu le référendum italien dont l'issue négative semble déjà être intégrée par les marchés ; cependant une démission de M. Renzi pourrait ramener de la volatilité sur les marchés. L'un des scénarii envisagé serait la tenue d'élections anticipées pour le printemps ou l'été 2017, avec une coalition au pouvoir pendant la phase de transition, à moins que M. Renzi ne l'assure lui-même. Les sondages donnent actuellement le "Non" en tête avec 8 points d'avance, mais le nombre d'indécis semble très important.
Une hausse des taux d'intérêts américains semble également acquise, lors de la prochaine réunion de la FED du 14 décembre. Ce devrait être une hausse modérée de 25 points de base qui serait suivie par deux nouvelles hausses de taux en 2017. Les taux longs américains (T-Bonds 10 ans) se situent à un plus haut d'un an à 2,36% et montrent que les anticipations d'inflation ont fortement augmenté depuis la victoire de D.Trump. La FED va accélérer sa normalisation en augmentant progressivement les taux courts, ce qui lui donnera des munitions au moment où le cycle économique se renversera aux USA, ce qui ne devrait pas se produire avant 2018.
En Europe, la BCE a eu un discours inverse : M. Draghi a en effet suggéré que sa tentation était d'étendre le programme de quantitative easing, plutôt que de l'éteindre. Cela semble logique étant donné le calendrier politique européen très chargé jusqu'à l'été 2017 et une reprise encore fragile. Nous pensons que la normalisation en Europe interviendra plus tard, probablement fin 2017, ce qui dans un premier temps va continuer de favoriser le dollar qui va bénéficier de la différence entre les taux d'intérêts. Mais dans la deuxième partie de 2017, sauf énorme surprise aux élections françaises ou allemandes, un nouveau mouvement de balancier devrait se produire en faveur de l'Euro.
Pour l'instant, nous observons une stabilisation des pays émergents tandis que les propos du Président Américain élu sont plus modérés. Les financières bénéficient de la hausse des taux qui leur est favorable. La participation des secteurs et des marchés à la hausse est plus importante et c'est un facteur de soutien à la hausse. Et surtout la fin du cycle obligataire, matérialisée par la hausse des taux, devrait de plus en plus se répercuter sur le marché actions qui offre des rendements attractifs (dividendes supérieurs à 3% sur le stoxx600). Cela pourrait alimenter un marché devenu plus positif dans les mois à venir. Les signaux sur les indices européens deviennent légèrement plus positifs, mais n'ont toujours pas cassé les résistances de moyen terme, nous pensons que cela pourrait intervenir dans les prochaines semaines, une fois passée les deux échéances importantes de décembre.
Côté pétrole, l'OPEP semble avoir du mal à trouver un accord avec la Russie, l'Iran et l'Irak avant sa réunion du 29 novembre dont l'objectif est de couper la production entre 4 et 4,5%. Un regain de volatilité est donc possible dans les prochains jours si plusieurs éléments négatifs venaient à se cumuler.
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Cette semaine a vu se poursuivre la hausse des marchés, qui restent toujours plus dynamique en zone dollar qu'en zone euro, malgré une semaine écourtée par Thanksgiving aux Etats-Unis, avec +0,9% pour le Stoxx600 et +1,4% aux USA. Les secteurs de croissance et technologiques sont mieux orientés aux Etats-Unis qu'en Europe pour le moment, plutôt portée par les matières premières. Les premières publications sur les ventes de Noël pourraient donner le ton pour les prochaines semaines, tandis que d'importants rendez-vous arriveront début décembre. En premier lieu le référendum italien dont l'issue négative semble déjà être intégrée par les marchés ; cependant une démission de M. Renzi pourrait ramener de la volatilité sur les marchés. L'un des scénarii envisagé serait la tenue d'élections anticipées pour le printemps ou l'été 2017, avec une coalition au pouvoir pendant la phase de transition, à moins que M. Renzi ne l'assure lui-même. Les sondages donnent actuellement le "Non" en tête avec 8 points d'avance, mais le nombre d'indécis semble très important.
Une hausse des taux d'intérêts américains semble également acquise, lors de la prochaine réunion de la FED du 14 décembre. Ce devrait être une hausse modérée de 25 points de base qui serait suivie par deux nouvelles hausses de taux en 2017. Les taux longs américains (T-Bonds 10 ans) se situent à un plus haut d'un an à 2,36% et montrent que les anticipations d'inflation ont fortement augmenté depuis la victoire de D.Trump. La FED va accélérer sa normalisation en augmentant progressivement les taux courts, ce qui lui donnera des munitions au moment où le cycle économique se renversera aux USA, ce qui ne devrait pas se produire avant 2018.
En Europe, la BCE a eu un discours inverse : M. Draghi a en effet suggéré que sa tentation était d'étendre le programme de quantitative easing, plutôt que de l'éteindre. Cela semble logique étant donné le calendrier politique européen très chargé jusqu'à l'été 2017 et une reprise encore fragile. Nous pensons que la normalisation en Europe interviendra plus tard, probablement fin 2017, ce qui dans un premier temps va continuer de favoriser le dollar qui va bénéficier de la différence entre les taux d'intérêts. Mais dans la deuxième partie de 2017, sauf énorme surprise aux élections françaises ou allemandes, un nouveau mouvement de balancier devrait se produire en faveur de l'Euro.
Pour l'instant, nous observons une stabilisation des pays émergents tandis que les propos du Président Américain élu sont plus modérés. Les financières bénéficient de la hausse des taux qui leur est favorable. La participation des secteurs et des marchés à la hausse est plus importante et c'est un facteur de soutien à la hausse. Et surtout la fin du cycle obligataire, matérialisée par la hausse des taux, devrait de plus en plus se répercuter sur le marché actions qui offre des rendements attractifs (dividendes supérieurs à 3% sur le stoxx600). Cela pourrait alimenter un marché devenu plus positif dans les mois à venir. Les signaux sur les indices européens deviennent légèrement plus positifs, mais n'ont toujours pas cassé les résistances de moyen terme, nous pensons que cela pourrait intervenir dans les prochaines semaines, une fois passée les deux échéances importantes de décembre.
Côté pétrole, l'OPEP semble avoir du mal à trouver un accord avec la Russie, l'Iran et l'Irak avant sa réunion du 29 novembre dont l'objectif est de couper la production entre 4 et 4,5%. Un regain de volatilité est donc possible dans les prochains jours si plusieurs éléments négatifs venaient à se cumuler.