Le principal événement sur les marchés cette semaine a été la réunion de la FED qui a, sans surprise, décidé de relever les taux directeurs de 25 points de base, de 50bp à 75 bp. Les taux restent encore bas, mais la Banque Centrale a réitéré sa confiance dans l'économie américaine et fait part de sa volonté de procéder à 3 nouvelles hausses de taux en 2017, au lieu des 2 initialement prévues. A fin 2017 les taux devraient être revenus à 1,5pts. La normalisation est donc en cours. Les marchés actions ont très bien digéré, des deux côtés de l'Atlantique et au Japon, la nouvelle d'une hausse des taux un peu plus rapide que prévue.
En revanche, l'€/$ s'est un peu plus rapproché de la parité (1,04) tandis que la BCE a annoncé vouloir étendre les rachats d'obligations jusqu'à fin 2017, même si les montants vont baisser à partir d'avril de 80 à 60md€. Les marchés émergents et l'or ont été les principales victimes collatérales de la hausse des taux et de la perspective d'une remontée plus rapide, cela s'explique pour l'or du fait d'une certaine détente des marchés après des événements politiques défavorables, ainsi que par le fait que la détention d'or n'est pas rémunérée. Les pays émergents voient leurs devises baisser face au dollar, et les investissements dits de "haut rendement" semblent moins attractifs du fait de la hausse des taux US. Cependant, tout cela devrait être rapidement absorbé par les marchés car nous envisageons une remontée très progressive des taux d'intérêts du fait d'une inflation qui nous semble durablement limitée.
Dans ces conditions, les émergents dont les valorisations sont devenues pour certains très attractives devraient prochainement tirer leur épingle du jeu. Les valeurs technologiques et aéronautiques bénéficient d'un dollar fort, tandis que l'anticipation de la hausse des taux continuent de soutenir les financières qui sont très sensibles à la pentification des taux. Le pétrole a maintenu ses gains, après la forte hausse consécutive à l'accord de l'OPEP et l'accord avec la Russie confirmé en fin de semaine dernière.
Les indices européens ont continué de bien se comporter cette semaine (+1,3% pour le stoxx600), avec pour moteur principal les indices d'Europe du Sud qui sont très en retard. L'indice italien a regagné près de 4% cette semaine, avec une restructuration bancaire qui se dessine à grand pas, tandis que l'indice espagnol (IBEX 35) regagne 2,65% grâce aux banques. Cette semaine les indices européens ont surperformé les indices US (S&P500 autour de 0%), ce qui confirme un certain appétit pour le risque. Les marchés européens ont franchi une résistance technique cruciale la semaine dernière et ont continué sur leur lancée en privilégiant les indices du sud, plus risqués (et plus bancaires).
Il n'y a plus beaucoup d'événements susceptibles de changer la donne à court terme. Les prochaines étapes seront les résultats annuels des entreprises US et européennes à partir de mi janvier, tandis que les élections en Europe reviendront sur le devant de la scène un peu plus tard au premier semestre (Pays-Bas, France) puis le cycle politique se concluera par les élections allemandes en septembre. Nous pensons que le potentiel de hausse est significatif pour 2017, d'autant plus que les marchés sont proches de donner des signaux d'achats sur l'horizon long terme.
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Le principal événement sur les marchés cette semaine a été la réunion de la FED qui a, sans surprise, décidé de relever les taux directeurs de 25 points de base, de 50bp à 75 bp. Les taux restent encore bas, mais la Banque Centrale a réitéré sa confiance dans l'économie américaine et fait part de sa volonté de procéder à 3 nouvelles hausses de taux en 2017, au lieu des 2 initialement prévues. A fin 2017 les taux devraient être revenus à 1,5pts. La normalisation est donc en cours. Les marchés actions ont très bien digéré, des deux côtés de l'Atlantique et au Japon, la nouvelle d'une hausse des taux un peu plus rapide que prévue.
En revanche, l'€/$ s'est un peu plus rapproché de la parité (1,04) tandis que la BCE a annoncé vouloir étendre les rachats d'obligations jusqu'à fin 2017, même si les montants vont baisser à partir d'avril de 80 à 60md€. Les marchés émergents et l'or ont été les principales victimes collatérales de la hausse des taux et de la perspective d'une remontée plus rapide, cela s'explique pour l'or du fait d'une certaine détente des marchés après des événements politiques défavorables, ainsi que par le fait que la détention d'or n'est pas rémunérée. Les pays émergents voient leurs devises baisser face au dollar, et les investissements dits de "haut rendement" semblent moins attractifs du fait de la hausse des taux US. Cependant, tout cela devrait être rapidement absorbé par les marchés car nous envisageons une remontée très progressive des taux d'intérêts du fait d'une inflation qui nous semble durablement limitée.
Dans ces conditions, les émergents dont les valorisations sont devenues pour certains très attractives devraient prochainement tirer leur épingle du jeu. Les valeurs technologiques et aéronautiques bénéficient d'un dollar fort, tandis que l'anticipation de la hausse des taux continuent de soutenir les financières qui sont très sensibles à la pentification des taux. Le pétrole a maintenu ses gains, après la forte hausse consécutive à l'accord de l'OPEP et l'accord avec la Russie confirmé en fin de semaine dernière.
Les indices européens ont continué de bien se comporter cette semaine (+1,3% pour le stoxx600), avec pour moteur principal les indices d'Europe du Sud qui sont très en retard. L'indice italien a regagné près de 4% cette semaine, avec une restructuration bancaire qui se dessine à grand pas, tandis que l'indice espagnol (IBEX 35) regagne 2,65% grâce aux banques. Cette semaine les indices européens ont surperformé les indices US (S&P500 autour de 0%), ce qui confirme un certain appétit pour le risque. Les marchés européens ont franchi une résistance technique cruciale la semaine dernière et ont continué sur leur lancée en privilégiant les indices du sud, plus risqués (et plus bancaires).
Il n'y a plus beaucoup d'événements susceptibles de changer la donne à court terme. Les prochaines étapes seront les résultats annuels des entreprises US et européennes à partir de mi janvier, tandis que les élections en Europe reviendront sur le devant de la scène un peu plus tard au premier semestre (Pays-Bas, France) puis le cycle politique se concluera par les élections allemandes en septembre. Nous pensons que le potentiel de hausse est significatif pour 2017, d'autant plus que les marchés sont proches de donner des signaux d'achats sur l'horizon long terme.