Cette semaine boursière a été très calme et sans événement majeur de portée globale, ce qui a limité la volatilité des places. Les taux d'intérêts se sont également légèrement détendus, après une poussée de plusieurs semaines. Au global le stoxx600 et le S&P500 ont terminé la semaine quasi stables, ce qui s'explique aussi par la traditionnelle pause dans les volumes, avant la dernière semaine de l'année.
Toutefois, on remarque que les rotations sectorielles sont aussi moins marquées et que la participation à la tendance haussière s'améliore avec de plus en plus de secteurs dont la configuration devient positive. La phase de hausse initialement concentrée sur 2 ou 3 secteurs (Pétrole, matières premières, banques) semble terminée, ce qui est rassurant pour la tendance en cours.
L'évènement marquant de la semaine a une nouvelle fois concerné la restructuration du secteur bancaire italien, et le sauvetage de la banque Montei di Paschi par l'état italien dans le sillage d'une augmentation de capital ratée, ce qui était largement anticipé par les marchés. Ce sauvetage qui sera financé par le contribuable italien et les actionnaires de la banque est une bonne nouvelle, car cela lance enfin concrètement la restructuration du secteur financier italien, prélude aux opérations importantes prévues au début de 2017, à savoir l'augmentation de capital de 13 milliards annoncée par Unicredit, ainsi que d'autres opérations de moindre ampleur. 2017 sera donc l'année de la remise à plat des banques italiennes, ce qui va libérer quelque peu le potentiel de croissance de l'Italie, avec un potentiel accru sur l'indice (FTSE MIB40) qui a très fortement sous-performé le stoxx600 en 2016, un rattrapage déjà amorcé en décembre pourrait s'accélérer en 2017, sachant que le secteur financier a une très forte pondération dans l'indice italien et que les multiples actuels sont relativement bas.
Les émergents ont encore sous-performé cette semaine, mais de manière moins prononcée. Les flux de capitaux qui sortent des émergents pour profiter du dollar fort et des taux d'intérêts US en hausse pourraient assez rapidement s'inverser si le programme de D.Trump déçoit, tandis que la croissance mondiale sera encore portée par les émergents en 2017, en particulier par l'Inde, la Chine et l'Asie du Sud-Est. La situation en Amérique latine montre également des signes de stabilisation, avec des vagues de réforme au Brésil et des gouvernements plus "pro-business" (Argentine, Brésil,Colombie…).
Tandis que le cycle économique est bien amorcé en Europe, l'horizon semble également assez dégagé d'un point de vue des événements politiques, car mis à part aux Pays-Bas on n'attend pas vraiment de surprise en France et en Allemagne. Toutefois, les marchés pourraient être sensibles à un raidissement marqué des relations US-Chine, surtout si cela devait dégénérer en guerre commerciale ou des tensions militaires en mer de Chine.
D'un point de vue technique, les indices européens sont proches de valider des signaux haussiers de moyen terme. Nous pensons que la surperformance du S&P500 sur le stoxx600 est arrivée à son terme et attendons désormais un comportement relatif plus favorable de l'Europe en 2017, du fait des multiples nettement plus élevés aux US, d'un cycle de croissance beaucoup plus mature, et d'une hausse des taux qui pourrait s'accélérer et pénaliser la croissance. Le "facteur Trump" pourrait également augmenter la volatilité du marché US et faire douter les investisseurs.
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Cette semaine boursière a été très calme et sans événement majeur de portée globale, ce qui a limité la volatilité des places. Les taux d'intérêts se sont également légèrement détendus, après une poussée de plusieurs semaines. Au global le stoxx600 et le S&P500 ont terminé la semaine quasi stables, ce qui s'explique aussi par la traditionnelle pause dans les volumes, avant la dernière semaine de l'année.
Toutefois, on remarque que les rotations sectorielles sont aussi moins marquées et que la participation à la tendance haussière s'améliore avec de plus en plus de secteurs dont la configuration devient positive. La phase de hausse initialement concentrée sur 2 ou 3 secteurs (Pétrole, matières premières, banques) semble terminée, ce qui est rassurant pour la tendance en cours.
L'évènement marquant de la semaine a une nouvelle fois concerné la restructuration du secteur bancaire italien, et le sauvetage de la banque Montei di Paschi par l'état italien dans le sillage d'une augmentation de capital ratée, ce qui était largement anticipé par les marchés. Ce sauvetage qui sera financé par le contribuable italien et les actionnaires de la banque est une bonne nouvelle, car cela lance enfin concrètement la restructuration du secteur financier italien, prélude aux opérations importantes prévues au début de 2017, à savoir l'augmentation de capital de 13 milliards annoncée par Unicredit, ainsi que d'autres opérations de moindre ampleur. 2017 sera donc l'année de la remise à plat des banques italiennes, ce qui va libérer quelque peu le potentiel de croissance de l'Italie, avec un potentiel accru sur l'indice (FTSE MIB40) qui a très fortement sous-performé le stoxx600 en 2016, un rattrapage déjà amorcé en décembre pourrait s'accélérer en 2017, sachant que le secteur financier a une très forte pondération dans l'indice italien et que les multiples actuels sont relativement bas.
Les émergents ont encore sous-performé cette semaine, mais de manière moins prononcée. Les flux de capitaux qui sortent des émergents pour profiter du dollar fort et des taux d'intérêts US en hausse pourraient assez rapidement s'inverser si le programme de D.Trump déçoit, tandis que la croissance mondiale sera encore portée par les émergents en 2017, en particulier par l'Inde, la Chine et l'Asie du Sud-Est. La situation en Amérique latine montre également des signes de stabilisation, avec des vagues de réforme au Brésil et des gouvernements plus "pro-business" (Argentine, Brésil,Colombie…).
Tandis que le cycle économique est bien amorcé en Europe, l'horizon semble également assez dégagé d'un point de vue des événements politiques, car mis à part aux Pays-Bas on n'attend pas vraiment de surprise en France et en Allemagne. Toutefois, les marchés pourraient être sensibles à un raidissement marqué des relations US-Chine, surtout si cela devait dégénérer en guerre commerciale ou des tensions militaires en mer de Chine.
D'un point de vue technique, les indices européens sont proches de valider des signaux haussiers de moyen terme. Nous pensons que la surperformance du S&P500 sur le stoxx600 est arrivée à son terme et attendons désormais un comportement relatif plus favorable de l'Europe en 2017, du fait des multiples nettement plus élevés aux US, d'un cycle de croissance beaucoup plus mature, et d'une hausse des taux qui pourrait s'accélérer et pénaliser la croissance. Le "facteur Trump" pourrait également augmenter la volatilité du marché US et faire douter les investisseurs.