La "trève des confiseurs" a été respectée cette semaine, sans événements majeurs, ce qui a conduit les principaux indices à des variations très faibles dans des volumes étroits. Le stoxx600 a ainsi
progressé de 0,4% tandis que le S&P500 a baissé d'1,1%.
Le seul évènement notable de la semaine a été l'exigence de la BCE de porter le besoin en capital de la banque BMPS à 8,8md€, dont 6,6md€ seront apportés par le gouvernement italien et 2,2Md€ seront supportés par les investisseurs. Ceci constitue la première étape importante -et la plus urgente- de la restructuration bancaire italienne, qui devrait se poursuivre en 2017.
L'année se termine sur une forte hausse au mois de décembre pour les indices européens qui terminent mieux qu'ils n'ont commencé, le Stoxx600 NR enregistre une petite hausse de 1,7% qui cache une grande disparité entre les pays, avec -10% pour l'indice italien (FTSE MIB40) et près de 14% de hausse pour l'indice anglais (FTSE100) qui il est vrai a compensé une forte baisse de la devise anglaise dans le sillage du brexit. Les indices allemand (DAX30) et français (CAC40) ont terminé l'année sur une hausse respective de +6,6% et 4,9%, sur les plus hauts de l'année mais assez loin des plus hauts de 2015, ce qui est encourageant pour 2017. L'indice espagnol (IBEX35) termine l'année 2016 avec une performance légèrement négative (-2%) malgré un rattrapage significatif en décembre. Les indices américains enregistrent une progression de +10% pour le S&P500 et +8% pour le Nasdaq composite. Cette performance est meilleure que celle du stoxx600, sur l'ensemble de l'année 2016 ; en revanche sur le mois de décembre la surperformance de l'indice européen est très importante : +5,8% pour le stoxx600 contre +1,7% pour le S&P500 soit 4 points d'écart en seulement un mois. Ceci pourrait constituer le signal d'une surperformance à venir des indices européens par rapport aux indices américains, mettant fin à de nombreuses années de domination de ces derniers. De la même manière, la sous-performance des indices italiens et espagnols qui ont été provoqués par des incertitudes politiques dans les deux pays en 2016 ainsi qu'aux problèmes bancaires italiens, pourrait se renverser en 2017, du fait d'une meilleure tenue du secteur bancaire grâce à la remontée des taux, alors que ces indices ont une forte pondération en financières.
Du coté des émergents, l'année 2016 aura été également une année de transition, en particulier pour l'Amérique Latine et en premier lieu le Brésil, touché par les scandales politiques et une récession profonde mais qui semble toucher à sa fin. Un retournement est envisageable en 2017. Reste l'inconnue américaine, alors que le rallye boursier qu'a entrainé l'élection de D.Trump devra se confirmer concrètement pour ne pas décevoir le marché. Par ailleurs les bonnes nouvelles sur le front des investissements et des baisses d'impôts pourraient se trouver compensées par de nouvelles tensions militaires en mer de Chine.
D'un point de vue technique, les indices européens sont proches de valider des signaux haussiers de long terme. Nous pensons que la surperformance du S&P500 sur le stoxx600 est arrivée à son terme et attendons désormais un comportement relatif plus favorable de l'Europe en 2017, du fait des multiples nettement plus élevés aux US, d'un cycle de croissance beaucoup plus mature, et d'une hausse des taux qui pourrait s'accélérer et pénaliser la croissance. Le "facteur Trump" pourrait également augmenter la volatilité du marché US et faire douter les investisseurs, qui pourraient être tentés de se replier sur l'Europe.
Retrouvez-nous désormais sur https://phi-advisor.com/fr/
pour bénéficier de nos signaux d’achat et de vente de plus de 300 ETFs !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok
La "trève des confiseurs" a été respectée cette semaine, sans événements majeurs, ce qui a conduit les principaux indices à des variations très faibles dans des volumes étroits. Le stoxx600 a ainsi progressé de 0,4% tandis que le S&P500 a baissé d'1,1%.
Le seul évènement notable de la semaine a été l'exigence de la BCE de porter le besoin en capital de la banque BMPS à 8,8md€, dont 6,6md€ seront apportés par le gouvernement italien et 2,2Md€ seront supportés par les investisseurs. Ceci constitue la première étape importante -et la plus urgente- de la restructuration bancaire italienne, qui devrait se poursuivre en 2017.
L'année se termine sur une forte hausse au mois de décembre pour les indices européens qui terminent mieux qu'ils n'ont commencé, le Stoxx600 NR enregistre une petite hausse de 1,7% qui cache une grande disparité entre les pays, avec -10% pour l'indice italien (FTSE MIB40) et près de 14% de hausse pour l'indice anglais (FTSE100) qui il est vrai a compensé une forte baisse de la devise anglaise dans le sillage du brexit. Les indices allemand (DAX30) et français (CAC40) ont terminé l'année sur une hausse respective de +6,6% et 4,9%, sur les plus hauts de l'année mais assez loin des plus hauts de 2015, ce qui est encourageant pour 2017. L'indice espagnol (IBEX35) termine l'année 2016 avec une performance légèrement négative (-2%) malgré un rattrapage significatif en décembre. Les indices américains enregistrent une progression de +10% pour le S&P500 et +8% pour le Nasdaq composite. Cette performance est meilleure que celle du stoxx600, sur l'ensemble de l'année 2016 ; en revanche sur le mois de décembre la surperformance de l'indice européen est très importante : +5,8% pour le stoxx600 contre +1,7% pour le S&P500 soit 4 points d'écart en seulement un mois. Ceci pourrait constituer le signal d'une surperformance à venir des indices européens par rapport aux indices américains, mettant fin à de nombreuses années de domination de ces derniers. De la même manière, la sous-performance des indices italiens et espagnols qui ont été provoqués par des incertitudes politiques dans les deux pays en 2016 ainsi qu'aux problèmes bancaires italiens, pourrait se renverser en 2017, du fait d'une meilleure tenue du secteur bancaire grâce à la remontée des taux, alors que ces indices ont une forte pondération en financières.
Du coté des émergents, l'année 2016 aura été également une année de transition, en particulier pour l'Amérique Latine et en premier lieu le Brésil, touché par les scandales politiques et une récession profonde mais qui semble toucher à sa fin. Un retournement est envisageable en 2017. Reste l'inconnue américaine, alors que le rallye boursier qu'a entrainé l'élection de D.Trump devra se confirmer concrètement pour ne pas décevoir le marché. Par ailleurs les bonnes nouvelles sur le front des investissements et des baisses d'impôts pourraient se trouver compensées par de nouvelles tensions militaires en mer de Chine.
D'un point de vue technique, les indices européens sont proches de valider des signaux haussiers de long terme. Nous pensons que la surperformance du S&P500 sur le stoxx600 est arrivée à son terme et attendons désormais un comportement relatif plus favorable de l'Europe en 2017, du fait des multiples nettement plus élevés aux US, d'un cycle de croissance beaucoup plus mature, et d'une hausse des taux qui pourrait s'accélérer et pénaliser la croissance. Le "facteur Trump" pourrait également augmenter la volatilité du marché US et faire douter les investisseurs, qui pourraient être tentés de se replier sur l'Europe.