La première semaine de l'année 2017 est positive avec une progression modérée de 1,1% pour le stoxx600, mais avec un changement de taille : cette fois ce sont les indices du sud de l'Europe l'IBEX35 (indice espagnol) et le FTSE MIB40 (Italie) qui sont devenues les locomotives. Par ailleurs, le S&P500 affiche une petite progression (+1.7%) qui semble mettre fin à la consolidation légère de certains secteurs cycliques (financières, pétroles), tandis que les secteurs défensifs semblent petit à petit prendre le relais à l'instar du secteur pharmaceutique/santé. Toutefois, il faut noter que le Dow Jones n'est pas encore parvenu à s'affranchir de la ristance psychologique des 20 000 points. En Europe comme aux USA la force du marché tient à la participation toujours plus importante des secteurs à la hausse, tandis qu'aucun secteur n'est encore rentré en consolidation. Les marchés US sont en avance de phase sur l'Europe qui a beaucoup de retard à combler, en particulier grâce à l'Espagne et l'Italie fortement malmenés en 2016.
Le point positif pour les marchés est que l'appétit pour le risque est important, avec une sous-performance manifeste des valeurs de qualité depuis l'automne, tandis que les financières reprennent le chemin de la hausse après une consolidation latérale de quelques jours. La tendance long terme est en train de passer haussière sur la plupart des indices, c'est vrai pour l'indice allemand (DAX30), le FTSE100 l'indice anglais (malgré le Brexit) et cela semble maintenant imminent pour le CAC40, si les niveaux actuels sont préservés d'ici la fin du mois de janvier. A noter que le CAC semble enfin s'être affranchi de la résistance des 4900 points qui a tenu plusieurs jours, avec cette petite progression en fin de séance vendredi qui lui a permis de clôturer à 4910 points.
Les pays émergents, sous pression avec la hausse du dollar et des taux d'intérêts US sont de nouveau mieux orientés, à l'image du Brésil qui vient également de confirmer le démarrage d'une tendance haussière mais aussi de la Russie, qui bénéficie de l'élection de D.Trump dans la perspective d'une amélioration des relations entre les deux pays. Le contexte général est porteur, ce qui est renforcé par le fait qu'il n'y a aucune grande échéance politique ou monétaire à court terme. Les taux d'intérêts ont fait une pause dans leur hausse, ce qui est logique après leur forte progression de décembre. Le Bund 10 ans a toutefois repris 10 points de base sur la semaine, à 0.3%. Toutefois les déclarations de la FED cette semaine suggèrent une accélération de la croissance américaine ce qui devrait dans un deuxième temps relancer les anticipations de hausse des taux courts plus rapide que prévu, ce qui pourrait peser sur les marchés.
Du côté européen la BCE devrait tenir son cap jusqu'aux élections françaises et allemandes (respectivement mai et septembre 2017) et préparer une sortie des mesures non conventionnelles pour la fin d'année. L'inflation reste très modeste en Europe (hors énergie) ce qui laisse encore un peu de temps à la BCE pour résister aux pressions allemandes. La semaine prochaine, le marché tournera les yeux vers les résultats d'entreprises qui vont démarrer comme traditionnellement avec Alcoa, puis les entreprises européennes lui emboîteront le pas. La "warning season" a été très modérée ce trimestre ce qui laisse augurer des résultats en ligne avec les attentes du marché, mais ce seront les perspectives 2017 qui seront surtout scrutées, car les anticipations de croissance des bénéfices pour les sociétés européennes sont assez élevées, autour de 15%, ce qui alimente pour le moment la hausse des valorisations. Une consolidation pourrait intervenir pendant la période de résultats si ils sont décevants, ou bien plus tard au mois de février s'ils sont positifs, car le marché devra souffler et corriger une partie de la hausse enregistrée sur les principaux indices depuis l'élection de D.Trump. En attendant, il reste quelques % de hausse à capter sur les marchés.
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La première semaine de l'année 2017 est positive avec une progression modérée de 1,1% pour le stoxx600, mais avec un changement de taille : cette fois ce sont les indices du sud de l'Europe l'IBEX35 (indice espagnol) et le FTSE MIB40 (Italie) qui sont devenues les locomotives. Par ailleurs, le S&P500 affiche une petite progression (+1.7%) qui semble mettre fin à la consolidation légère de certains secteurs cycliques (financières, pétroles), tandis que les secteurs défensifs semblent petit à petit prendre le relais à l'instar du secteur pharmaceutique/santé. Toutefois, il faut noter que le Dow Jones n'est pas encore parvenu à s'affranchir de la ristance psychologique des 20 000 points. En Europe comme aux USA la force du marché tient à la participation toujours plus importante des secteurs à la hausse, tandis qu'aucun secteur n'est encore rentré en consolidation. Les marchés US sont en avance de phase sur l'Europe qui a beaucoup de retard à combler, en particulier grâce à l'Espagne et l'Italie fortement malmenés en 2016.
Le point positif pour les marchés est que l'appétit pour le risque est important, avec une sous-performance manifeste des valeurs de qualité depuis l'automne, tandis que les financières reprennent le chemin de la hausse après une consolidation latérale de quelques jours. La tendance long terme est en train de passer haussière sur la plupart des indices, c'est vrai pour l'indice allemand (DAX30), le FTSE100 l'indice anglais (malgré le Brexit) et cela semble maintenant imminent pour le CAC40, si les niveaux actuels sont préservés d'ici la fin du mois de janvier. A noter que le CAC semble enfin s'être affranchi de la résistance des 4900 points qui a tenu plusieurs jours, avec cette petite progression en fin de séance vendredi qui lui a permis de clôturer à 4910 points.
Les pays émergents, sous pression avec la hausse du dollar et des taux d'intérêts US sont de nouveau mieux orientés, à l'image du Brésil qui vient également de confirmer le démarrage d'une tendance haussière mais aussi de la Russie, qui bénéficie de l'élection de D.Trump dans la perspective d'une amélioration des relations entre les deux pays. Le contexte général est porteur, ce qui est renforcé par le fait qu'il n'y a aucune grande échéance politique ou monétaire à court terme. Les taux d'intérêts ont fait une pause dans leur hausse, ce qui est logique après leur forte progression de décembre. Le Bund 10 ans a toutefois repris 10 points de base sur la semaine, à 0.3%. Toutefois les déclarations de la FED cette semaine suggèrent une accélération de la croissance américaine ce qui devrait dans un deuxième temps relancer les anticipations de hausse des taux courts plus rapide que prévu, ce qui pourrait peser sur les marchés.
Du côté européen la BCE devrait tenir son cap jusqu'aux élections françaises et allemandes (respectivement mai et septembre 2017) et préparer une sortie des mesures non conventionnelles pour la fin d'année. L'inflation reste très modeste en Europe (hors énergie) ce qui laisse encore un peu de temps à la BCE pour résister aux pressions allemandes. La semaine prochaine, le marché tournera les yeux vers les résultats d'entreprises qui vont démarrer comme traditionnellement avec Alcoa, puis les entreprises européennes lui emboîteront le pas. La "warning season" a été très modérée ce trimestre ce qui laisse augurer des résultats en ligne avec les attentes du marché, mais ce seront les perspectives 2017 qui seront surtout scrutées, car les anticipations de croissance des bénéfices pour les sociétés européennes sont assez élevées, autour de 15%, ce qui alimente pour le moment la hausse des valorisations. Une consolidation pourrait intervenir pendant la période de résultats si ils sont décevants, ou bien plus tard au mois de février s'ils sont positifs, car le marché devra souffler et corriger une partie de la hausse enregistrée sur les principaux indices depuis l'élection de D.Trump. En attendant, il reste quelques % de hausse à capter sur les marchés.