Cette semaine à "haut risque" liée au premier discours du président élu Trump ainsi qu'au début de la saison des résultats du T4 2017, s'est révélée sans grand relief, ce que l'on peut considérer comme une "consolidation à plat", ce qui reste un indicateur positif pour la suite. D. Trump n'a pas donné beaucoup d'indications sur sa politique générale à l'occasion de sa conférence de presse, le seul secteur à avoir été affecté a été celui de la pharmacie/biotech, tandis que le président américain a réitéré ses intentions de mieux encadrer les prix des médicaments et de contrôler la production qui n'est pas assez locale, de quoi effrayer les investisseurs sur les marges des sociétés pharmaceutiques. Cependant, dans les faits nous n'imaginons pas de mesures drastiques sur l'industrie qui est un véritable atout pour les USA tandis que le congrès devrait être assez réticent à toute mesure trop pénalisante pour le secteur.
Dans le même temps 3 grandes banques américaines ont publié leurs résultats, (JPMorgan, BOA Merryll Lynch et Wells Fargo) qui sont apparus robustes avec des résultats de trading meilleurs que prévu. Cette saison des résultats commence bien aux USA, tandis qu'en Europe les distributeurs britanniques et les sociétés de luxe (Richemont) ont publié également d'excellents résultats ce qui est de bon augure pour la suite. Le stoxx600 a réalisé une hausse symbolique de 0,14% cette semaine, tandis que le S&P500 a fait -0,10%. Nous estimons que cette semaine stable montre une bonne résilience des indices qui ont résisté à la tentation des prises de profits, ce qui signifie que la hausse doit continuer encore quelques temps, peut-être jusqu’à la fin du mois.
Dans les autres phénomènes marquants de la semaine, on notera que l'automobile a été attaquée avec de nouveaux "Dieselgate" en perspective sur Fiat (FCA) et potentiellement Renault, ce qui a stoppé net la progression -jusque là en accélération du secteur-, mais n'a pas suffi à renverser complètement la dynamique (+0,2% sur la semaine). Le pétrole a également bien résisté sur la semaine tandis que l'Arabie Saoudite est créditée d'avoir réduit sa production au-delà des attentes. Un autre indicateur positif est la bonne tenue des pays émergents, qui après plusieurs semaines sous pression du fait de la hausse du dollar et des taux américains renouent avec leur tendance positive, à l'instar du brésil ou de l'Inde. Les secteurs leaders de la hausse comme la banque restent bien orientés, ce qui tend à démonter que la première phase de hausse n'est pas encore terminée.
Les valorisations européennes ont encore du potentiel, tandis que les marchés espagnols et italiens ont un retard important sur les indices du nord de l'Europe. Les perspectives d'augmentation des profits (+15%) devraient porter les indices européens en 2017, tandis que les valorisations sont raisonnables à 16 fois les bénéfices anticipés pour 2017, et l'alignement des planètes (taux bas, Euro faible, pétrole à 55$) perdure.
Dans l'immédiat, les résultats des entreprises vont occuper le devant de la scène lors des prochaines semaines, tandis que les perspectives 2017 seront étudiées de près par les analystes. Nous anticipons des résultats de qualité ce trimestre avec des perspectives encourageantes pour le reste de l'année susceptible d'alimenter la hausse des marchés. Une consolidation pourrait intervenir pendant la période de résultats si ils sont décevants, mais s'ils continuent sur leur lancée positive la correction interviendra plus tard, probablement en février, ce qui correspondra au test de résistances majeures.
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Cette semaine à "haut risque" liée au premier discours du président élu Trump ainsi qu'au début de la saison des résultats du T4 2017, s'est révélée sans grand relief, ce que l'on peut considérer comme une "consolidation à plat", ce qui reste un indicateur positif pour la suite. D. Trump n'a pas donné beaucoup d'indications sur sa politique générale à l'occasion de sa conférence de presse, le seul secteur à avoir été affecté a été celui de la pharmacie/biotech, tandis que le président américain a réitéré ses intentions de mieux encadrer les prix des médicaments et de contrôler la production qui n'est pas assez locale, de quoi effrayer les investisseurs sur les marges des sociétés pharmaceutiques. Cependant, dans les faits nous n'imaginons pas de mesures drastiques sur l'industrie qui est un véritable atout pour les USA tandis que le congrès devrait être assez réticent à toute mesure trop pénalisante pour le secteur.
Dans le même temps 3 grandes banques américaines ont publié leurs résultats, (JPMorgan, BOA Merryll Lynch et Wells Fargo) qui sont apparus robustes avec des résultats de trading meilleurs que prévu. Cette saison des résultats commence bien aux USA, tandis qu'en Europe les distributeurs britanniques et les sociétés de luxe (Richemont) ont publié également d'excellents résultats ce qui est de bon augure pour la suite. Le stoxx600 a réalisé une hausse symbolique de 0,14% cette semaine, tandis que le S&P500 a fait -0,10%. Nous estimons que cette semaine stable montre une bonne résilience des indices qui ont résisté à la tentation des prises de profits, ce qui signifie que la hausse doit continuer encore quelques temps, peut-être jusqu’à la fin du mois.
Dans les autres phénomènes marquants de la semaine, on notera que l'automobile a été attaquée avec de nouveaux "Dieselgate" en perspective sur Fiat (FCA) et potentiellement Renault, ce qui a stoppé net la progression -jusque là en accélération du secteur-, mais n'a pas suffi à renverser complètement la dynamique (+0,2% sur la semaine). Le pétrole a également bien résisté sur la semaine tandis que l'Arabie Saoudite est créditée d'avoir réduit sa production au-delà des attentes. Un autre indicateur positif est la bonne tenue des pays émergents, qui après plusieurs semaines sous pression du fait de la hausse du dollar et des taux américains renouent avec leur tendance positive, à l'instar du brésil ou de l'Inde. Les secteurs leaders de la hausse comme la banque restent bien orientés, ce qui tend à démonter que la première phase de hausse n'est pas encore terminée.
Les valorisations européennes ont encore du potentiel, tandis que les marchés espagnols et italiens ont un retard important sur les indices du nord de l'Europe. Les perspectives d'augmentation des profits (+15%) devraient porter les indices européens en 2017, tandis que les valorisations sont raisonnables à 16 fois les bénéfices anticipés pour 2017, et l'alignement des planètes (taux bas, Euro faible, pétrole à 55$) perdure.
Dans l'immédiat, les résultats des entreprises vont occuper le devant de la scène lors des prochaines semaines, tandis que les perspectives 2017 seront étudiées de près par les analystes. Nous anticipons des résultats de qualité ce trimestre avec des perspectives encourageantes pour le reste de l'année susceptible d'alimenter la hausse des marchés. Une consolidation pourrait intervenir pendant la période de résultats si ils sont décevants, mais s'ils continuent sur leur lancée positive la correction interviendra plus tard, probablement en février, ce qui correspondra au test de résistances majeures.