La semaine a été marquée par deux événements politiques majeurs. En premier lieu le discours de Theresa May sur le Brexit, qui a le mérite de la clarté : la Grande-Bretagne souhaite répondre aux aspirations du peuple britannique en limitant l'immigration européenne sur son sol, même si elle doit renoncer pour cela à son passeport européen. L'objectif du gouvernement est de rapidement déclencher l'article 50 qui valide juridiquement la sortie de la Grande-Bretagne, et qui permet de débuter les négociations en vue d'un accord européen de libre échange. Une possibilité serait qu'en attendant qu'un accord de libre échange soit appliqué, la Grande-Bretagne conserve les conditions actuelles ce qui constituerait une transition douce pour les deux parties. En attendant l'incertitude va pénaliser la City et plusieurs grandes banques vont délocaliser des emplois (HSBC, Lloyds, Goldman Sachs…) vers le continent.
Le deuxième événement est l'investiture de D. Trump qui débute son mandat de 45e président des Etats-Unis avec la ferme intervention de légiférer au plus vite sur de nombreux sujets (Santé, Chine, immigration) par ordonnance dès la semaine prochaine. Les premières décisions de D. Trump seront scrutées à la loupe et donneront le ton en particulier sur la scène géopolitique et dans le domaine du commerce international.
La BCE n'a pas donné d'indication sur ses intentions d'arrêter son programme de rachat obligataire pour l'instant, ce qui est compréhensible étant donné le calendrier politique chargé jusqu'à l'été 2017 (élections au Pays-bas, en France puis en Allemagne). On peut penser que le discours s'infléchira ensuite vers une normalisation, dans le sillage des Etats-Unis. L'Euro ne devrait donc pas s'apprécier face au dollar pour l'instant, ce qui devrait durer jusqu'à la fin du 1er semestre.
Cette semaine a été marquée également par des résultats d'entreprises de bonne facture aux US et en Europe (bons résultats des banques US et pas de mauvaise surprise sur le reste jusqu'ici), tandis que les grands mouvements ont repris en Europe avec deux grandes fusions : Essilor-Luxottica qui va former un géant de 50mde de capitalisation boursière, et la fusion annoncée entre Safran et Zodiac. Les marchés européens et américains ont enregistré une nouvelle semaine de stagnation, ce qui constitue une "consolidation à plat" qui permet d'absorber la forte hausse enregistrée au mois de novembre et décembre.
La Chine a de son coté annoncé un PIB légèrement supérieur aux attentes au quatrième trimestre, à 6,8% ce qui amène à une croissance de 6,7% pour l'ensemble de 2016. Cette croissance a été obtenue au prix du soutien des pouvoirs publics ainsi que l'augmentation de l'endettement qui finit par inquiéter les marchés. La Chine, se trouve dans une situation plus vulnérable qu'auparavant, du fait de flux sortants de capitaux et d'une croissance plus faible ce qui pourrait être accentué en cas de conflits commerciaux avec les USA. La deuxième partie du mois de janvier devrait être surtout rythmée par les résultats d'entreprises qui vont être publiés en masse prochainement. Le marché devrait être attentif aux perspectives de croissance et de marges oour 2017, tandis que 2016 est plutôt à considérer comme une année de transition du fait des difficultés des secteurs financiers et pétroliers.
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La semaine a été marquée par deux événements politiques majeurs. En premier lieu le discours de Theresa May sur le Brexit, qui a le mérite de la clarté : la Grande-Bretagne souhaite répondre aux aspirations du peuple britannique en limitant l'immigration européenne sur son sol, même si elle doit renoncer pour cela à son passeport européen. L'objectif du gouvernement est de rapidement déclencher l'article 50 qui valide juridiquement la sortie de la Grande-Bretagne, et qui permet de débuter les négociations en vue d'un accord européen de libre échange. Une possibilité serait qu'en attendant qu'un accord de libre échange soit appliqué, la Grande-Bretagne conserve les conditions actuelles ce qui constituerait une transition douce pour les deux parties. En attendant l'incertitude va pénaliser la City et plusieurs grandes banques vont délocaliser des emplois (HSBC, Lloyds, Goldman Sachs…) vers le continent.
Le deuxième événement est l'investiture de D. Trump qui débute son mandat de 45e président des Etats-Unis avec la ferme intervention de légiférer au plus vite sur de nombreux sujets (Santé, Chine, immigration) par ordonnance dès la semaine prochaine. Les premières décisions de D. Trump seront scrutées à la loupe et donneront le ton en particulier sur la scène géopolitique et dans le domaine du commerce international.
La BCE n'a pas donné d'indication sur ses intentions d'arrêter son programme de rachat obligataire pour l'instant, ce qui est compréhensible étant donné le calendrier politique chargé jusqu'à l'été 2017 (élections au Pays-bas, en France puis en Allemagne). On peut penser que le discours s'infléchira ensuite vers une normalisation, dans le sillage des Etats-Unis. L'Euro ne devrait donc pas s'apprécier face au dollar pour l'instant, ce qui devrait durer jusqu'à la fin du 1er semestre.
Cette semaine a été marquée également par des résultats d'entreprises de bonne facture aux US et en Europe (bons résultats des banques US et pas de mauvaise surprise sur le reste jusqu'ici), tandis que les grands mouvements ont repris en Europe avec deux grandes fusions : Essilor-Luxottica qui va former un géant de 50mde de capitalisation boursière, et la fusion annoncée entre Safran et Zodiac. Les marchés européens et américains ont enregistré une nouvelle semaine de stagnation, ce qui constitue une "consolidation à plat" qui permet d'absorber la forte hausse enregistrée au mois de novembre et décembre.
La Chine a de son coté annoncé un PIB légèrement supérieur aux attentes au quatrième trimestre, à 6,8% ce qui amène à une croissance de 6,7% pour l'ensemble de 2016. Cette croissance a été obtenue au prix du soutien des pouvoirs publics ainsi que l'augmentation de l'endettement qui finit par inquiéter les marchés. La Chine, se trouve dans une situation plus vulnérable qu'auparavant, du fait de flux sortants de capitaux et d'une croissance plus faible ce qui pourrait être accentué en cas de conflits commerciaux avec les USA. La deuxième partie du mois de janvier devrait être surtout rythmée par les résultats d'entreprises qui vont être publiés en masse prochainement. Le marché devrait être attentif aux perspectives de croissance et de marges oour 2017, tandis que 2016 est plutôt à considérer comme une année de transition du fait des difficultés des secteurs financiers et pétroliers.