Cette semaine a été une nouvelle fois peu volatile, mais a permis aux indices américains d'afficher de nouveaux plus hauts historiques à l'instar du Dow Jones qui a franchi la barre symbolique des 20 000 pts, et est parvenu à préserver ce niveau en fin de semaine. Ce nouveau franchissement se réalise sur fond de solides résultats des sociétés américaines au quatrième trimestre, assortis de perspectives favorables pour 2017. La volatilité (VIX) est au plus bas : ces dernières années elle n'a atteint qu'une seule fois son niveau actuel (10,58). Tous les grands indices ont monté cette semaine, avec des hausses comprises entre 1,0% et 1,9%.
Cette semaine, qui était également la première pour D.Trump en tant que Président investi, s'est surtout manifesté par la confirmation d'un projet de construction d'un mur-frontière avec le Mexique, ce qui a rapidement débouché sur une crise diplomatique et l'annulation de la visite d'Etat du président mexicain. En revanche les sociétés de construction américaines se sont envolées devant la perspective d'un marché de 25md$.
Theresa May a fait également le voyage à Washington afin d'obtenir des assurances sur un futur partenariat commercial. Du côté européen, la semaine s'est terminée sur une hausse légère sur fond de bons résultats d'entreprise et d'une très bonne tenue des secteurs cycliques (Automobile, Matières Premières, Banques, Chimie..) tandis que les opérations de croissance externe continuent avec une tentative de rachat de Generali par la première banque italienne Intesa San Paolo, tandis qu'Actelion a finalement accepté l'offre du géant américain Johnson & Johnson. Ces mouvements de consolidation sont très positifs pour les marchés, car des primes spéculatives commencent à se constituer sur les sociétés opeables ce qui contribue au mouvement haussier.
Par ailleurs la hausse des taux français -les taux à 10 ans ont franchi la barre des 1% cette semaine- continue d'être nettement plus rapide que celle des taux allemands actuellement autour des 0,4%, tandis que les investisseurs sont en train d'évaluer le risque politique à la hausse pour les prochaines élections présidentielles. Les difficultés des grands partis traditionnels augmente l'incertitude sur le résultat de l'élection tandis que Marine le Pen a affirmé qu'en cas de victoire, elle sortirait la France de l'Europe et abandonnerait l'Euro. Concernant l'Allemagne, quel que soit la combinaison (partenaire junior /senior), les élections allemandes de la fin de l'été devraient amener en toute logique une nouvelle coalition au pouvoir, ce qui n'effraie donc pas les marchés. Il faut tout de même noter que les taux allemands ont repris 20 points de base depuis la fin de l'année.
Cette semaine a également été marquée par la poursuite du rebond de la plupart des pays émergents en particulier l'Amérique Latine et l'Inde qui ont enregistré des progressions significatives. Du coté des matières premières, il faut noter une nouvelle progression du cuivre -sur fond de programmes d'infrastructures américains, tandis que le pétrole continue de dériver à la hausse lentement, les rumeurs d'afflux de pétrole de schiste américain venant compenser les annonces de coupe de production décidées par l'OPEP. Par ailleurs, les cours de l'or ont reculé cette semaine, interrompant un rebond de plusieurs semaines.
Pour l'instant, le marché semble se focaliser sur les profits des entreprises et les futures baisses d'impôts plutôt que sur les risques que pourrait faire encourir la politique économique et géopolitique de D. Trump s'il persiste dans sa stratégie protectionniste. Le marché pourrait se préoccuper un peu plus des enjeux à long terme lorsqu'une partie du potentiel de hausse sera épuisé, ce qui ne semble pas encore le cas.
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Cette semaine a été une nouvelle fois peu volatile, mais a permis aux indices américains d'afficher de nouveaux plus hauts historiques à l'instar du Dow Jones qui a franchi la barre symbolique des 20 000 pts, et est parvenu à préserver ce niveau en fin de semaine. Ce nouveau franchissement se réalise sur fond de solides résultats des sociétés américaines au quatrième trimestre, assortis de perspectives favorables pour 2017. La volatilité (VIX) est au plus bas : ces dernières années elle n'a atteint qu'une seule fois son niveau actuel (10,58). Tous les grands indices ont monté cette semaine, avec des hausses comprises entre 1,0% et 1,9%.
Cette semaine, qui était également la première pour D.Trump en tant que Président investi, s'est surtout manifesté par la confirmation d'un projet de construction d'un mur-frontière avec le Mexique, ce qui a rapidement débouché sur une crise diplomatique et l'annulation de la visite d'Etat du président mexicain. En revanche les sociétés de construction américaines se sont envolées devant la perspective d'un marché de 25md$.
Theresa May a fait également le voyage à Washington afin d'obtenir des assurances sur un futur partenariat commercial. Du côté européen, la semaine s'est terminée sur une hausse légère sur fond de bons résultats d'entreprise et d'une très bonne tenue des secteurs cycliques (Automobile, Matières Premières, Banques, Chimie..) tandis que les opérations de croissance externe continuent avec une tentative de rachat de Generali par la première banque italienne Intesa San Paolo, tandis qu'Actelion a finalement accepté l'offre du géant américain Johnson & Johnson. Ces mouvements de consolidation sont très positifs pour les marchés, car des primes spéculatives commencent à se constituer sur les sociétés opeables ce qui contribue au mouvement haussier.
Par ailleurs la hausse des taux français -les taux à 10 ans ont franchi la barre des 1% cette semaine- continue d'être nettement plus rapide que celle des taux allemands actuellement autour des 0,4%, tandis que les investisseurs sont en train d'évaluer le risque politique à la hausse pour les prochaines élections présidentielles. Les difficultés des grands partis traditionnels augmente l'incertitude sur le résultat de l'élection tandis que Marine le Pen a affirmé qu'en cas de victoire, elle sortirait la France de l'Europe et abandonnerait l'Euro. Concernant l'Allemagne, quel que soit la combinaison (partenaire junior /senior), les élections allemandes de la fin de l'été devraient amener en toute logique une nouvelle coalition au pouvoir, ce qui n'effraie donc pas les marchés. Il faut tout de même noter que les taux allemands ont repris 20 points de base depuis la fin de l'année.
Cette semaine a également été marquée par la poursuite du rebond de la plupart des pays émergents en particulier l'Amérique Latine et l'Inde qui ont enregistré des progressions significatives. Du coté des matières premières, il faut noter une nouvelle progression du cuivre -sur fond de programmes d'infrastructures américains, tandis que le pétrole continue de dériver à la hausse lentement, les rumeurs d'afflux de pétrole de schiste américain venant compenser les annonces de coupe de production décidées par l'OPEP. Par ailleurs, les cours de l'or ont reculé cette semaine, interrompant un rebond de plusieurs semaines.
Pour l'instant, le marché semble se focaliser sur les profits des entreprises et les futures baisses d'impôts plutôt que sur les risques que pourrait faire encourir la politique économique et géopolitique de D. Trump s'il persiste dans sa stratégie protectionniste. Le marché pourrait se préoccuper un peu plus des enjeux à long terme lorsqu'une partie du potentiel de hausse sera épuisé, ce qui ne semble pas encore le cas.