Lyxor FTSE ATHEX Large Cap (GRE) - 20/12/2017
Stratégie court terme : Positive (70%) / Tendance +
Stratégie long terme : Positive (45%) / Tendance -
Caractéristiques de l’ETF
L'ETF GRE (Lyxor) créé en 01/2007 cote en Euro sur Euronext et réplique l'indice FTSE ATHEX LARGE CAP Net Total Return composé des 25 plus grandes sociétés listées sur l’Athens Exchange (ATHEX).
Les frais de cet ETF sont de 0,45% pour un actif sous gestion de 185M€. La méthode de réplication est indirecte (via swap) et il y a une politique de distribution annuelle des dividendes.
ETF alternatifs : GREK (Global X en USD),
Indice & composantes
L'ETF GRE est composé de 25 sociétés, il est donc plutôt étroit par rapport aux autres indices nationaux mais finalement assez diversifié avec 27% pour le secteur financier qui réunit les principales banques du pays (Alpha Bank, National Bank of Greece, Eurobank ergasias, Piraeus Bank), le secteur des biens de consommation compte pour 22% (essentiellement la filiale de Coca-Cola), 11% environ pour les télécoms (Hellenic Telecoms), tandis que le compartiment industriel (Ciment, énergie, matériaux) fait l’essentiel du complément, à noter la présence d’une société de jeux/paris : OPAP, qui représente près de 9% de la capitalisation.
L’économie Grecque se situe à peu près au niveau du Portugal, avec un PIB d’environ 200 md€. Le pire semble passé pour la Grèce qui a renoué avec la croissance en 2016 à +0,3% et la Commission Européenne attend +1,6% en 2017 et +2,5% en 2018. Grâce à la diversification économique menée par le pays, l'industrie a remplacé l'agriculture comme seconde source de revenus après les services, comptant pour 15,7% du PIB et employant 15% de la population active, même si sa part était plus importante (20%) avant la crise économique de 2007. Les principaux secteurs sont l'électronique, le matériel de transport, la confection de vêtements et la construction.
La Grèce a la flotte maritime la plus importante du monde et le secteur tertiaire représente 80% du PIB et emploie 71% de la population active tandis que le tourisme contribue à lui seul à 11% du PIB. La Grèce a une économie tournée vers l'extérieur, le commerce représentant 64% du PIB, les principaux partenaires commerciaux de la Grèce sont l'Union européenne (en particulier l'Italie et l'Allemagne), la Turquie et la Russie.
En 2016, le déficit budgétaire a diminué grâce à une réforme de la TVA et à une meilleure perception de l'impôt, néanmoins, les dépôts bancaires restent peu élevés et le contrôle des capitaux a perduré en 2016, en conséquence, les transactions des entreprises grecques avec l'étranger demeurent contraintes. Le contrôle des capitaux a également affecté les exportations liées au transport maritime.
Si les progrès continuent, la Grèce pourrait bénéficier d'un important allègement de sa dette, en fonction de la position de la prochaine coalition allemande. Cette reprise s'explique par le regain de confiance suscité par l'amélioration des relations entre le gouvernement et la communauté financière internationale. La Grèce a réussi son retour sur les marchés, en plaçant une obligation à cinq ans pour la première fois depuis trois ans, l'État grec a emprunté 3 milliards d'euros à un taux de 4,625 %, inférieur à celui obtenu lors de la dernière émission obligataire, en 2014, qui était de 4,95 %. Cela a été confirmé en novembre par une deuxième opération portant sur un échange d’obligations pour un montant de 25,5md€. C'est encourageant et démontre les progrès accomplis. L'activité économique est repartie en 2017 grâce au secteur bancaire qui poursuit sa stabilisation, et un contexte européen plus favorable. Les agences de notation relèvent leur note les unes après les autres.
Après une décennie perdue, la Grèce semble en mesure de retrouver progressivement son autonomie financière et budgétaire.
Derniers développements
GRE progresse de 18,9% en 2017 ce qui fait suite à une stabilisation en 2016 (-0,9%).
La Grèce devrait dépasser ses objectifs d'excédent budgétaire en 2018, pour la troisième année consécutive, ce qui pourrait lui permettre d'alléger sa politique d'austérité. Dans le dernier projet de budget, le gouvernement table sur un excédent primaire - c'est-à-dire hors service de la dette - compris entre 2,4 et 2,5% cette année et de plus de 3,7% en 2018. Ces chiffres sont supérieurs aux prévisions précédentes.
Un solide excédent budgétaire primaire pourrait permettre au gouvernement, qui fait face à la lassitude de la population devant les hausses d'impôts et la baisse des retraites, de redistribuer certaines ressources aux plus pauvres. Le pays sort tout juste de plusieurs années de récession, qui ont effacé environ le quart de son produit intérieur brut (PIB) et propulsé le taux de chômage jusqu’à près de 28%. Le taux du chômage en Grèce a poursuivi sa baisse au troisième trimestre 2017, s'établissant à 20,2% contre 22,6% un an plus tôt, même s'il reste le plus haut de la zone euro.
Une éventuelle coalition allemande avec le SPD serait beaucoup plus favorable à la Grèce qu’une coalition avec les libéraux qui excluent toute renégociation de la dette et tout transfert de richesse vers les pays les plus vulnérables. Le système bancaire grec est en train de se renforcer, et la croissance semble sur le point d’accélérer à la hausse en 2018, avec une prévision de l’ordre de 2,5%.
Données mensuelles
Le graphique mensuel montre une tendance de long terme baissière qui est en train de se terminer. Après une première tentative de débordement et un rebond sur la M100E, GRE entame une nouvelle vague de hausse avec un dépassement des moyennes mobiles 13E et 26E qui doit cependant être confirmé en fin de mois. Le MACD se dirige vers sa ligne de zéro, qui pourrait être franchie prochainement.
La configuration technique est encourageante et suggère un retournement à fort potentiel.
Données hebdomadaires
Sur le graphique hebdomadaire, on peut voir que le retournement est en train de se confirmer. Les cours sont repassés au-dessus des moyennes 13x26, qui sont proches de se croiser ainsi que le MACD. Il ne manque pas grand-chose pour valider un signal haussier moyen terme, mais il est comme toujours préférable de ne pas anticiper et d’attendre la réalisation de ces signaux techniques.
Si les cours parviennent à rester au-dessus des moyennes jusqu’à la fin du mois de décembre, il y a de grande chance que le retournement de tendance soit confirmé.
Objectifs de l’ETF
Exposition au marché grec, via un indice composé de 25 valeurs
Prendre en compte les enjeux financiers liés à la gestion de la dette grecque
Caractéristiques
Date de lancement | 05/01/2007 |
Frais | 0,45% |
Emetteur | Lyxor |
Benchmark | FTSE ATHEX Large Cap |
Code / Ticker | GRE |
ISIN | FR0010405431 |
UCITS | Oui |
Statut EU-SD | Hors périmètre |
Monnaie | € |
Place de cotation | Euronext Paris |
Encours du Fonds | 189 M€ |
Méthode de réplication | Indirect (swap) |
PEA | Oui |
SRD | Oui |
Dividende | capitalisé |
Risque de change | Oui |
Nombre de sociétés | 25 |
Risque | 4/5 |
Répartition géographique
Grèce | 78% |
Suisse | 21% |
Belgique | 1% |
Répartition sectorielle
Finance | 27% |
Biens de consommation durable | 22% |
Biens de consommation cyclique | 17% |
Services de Telecom | 11% |
Industrie | 6% |
Energie | 6% |
Matériaux | 5% |
Autres | 6% |
Principales composantes
Coca Cola HBC | 21% |
Alpha Bank | 11% |
Hellenic Telecom | 10% |
OPAP | 8% |
National Bank of Greece | 7% |
Eurobank Ergasias | 6% |
Jumbo SA | 6% |
Motor Oil | 4% |
Mitilineos Holdings | 4% |
Titan Cement | 4% |