L'actualité a été marquée cette semaine par un événement historique : le déclenchement de l'article 50 par Theresa May le 29 mars. C'est désormais un marathon qui se prépare entre l'Europe et le Royaume Uni sur les conditions de sortie d'une part puis dans un deuxième temps sur celles d'un nouveau partenariat. La première étape devrait s'opérer d'ici 2019, puis un accord commercial devrait voir le jour en 2020 au plus tôt, une nouvelle phase de transition pas trop pénalisante pour les deux parties devrait donc se décider au-delà des 24 mois actuellement autorisés pour les négociations de sortie. En attendant, très peu d'impact constaté sur les marchés cette semaine avec une légère remontée du Sterling par rapport à l'Euro et au Dollar tandis que les taux à 10 ans restent contenus autour de 1,15%. Toutefois, les négociations prendront véritablement tournure une fois les élections françaises et allemandes passées soit en fin d'année 2017. Le Royaume-Uni devrait être légèrement pénalisé au niveau des investissements étrangers et de l'inflation lors des prochains mois, mais pourrait regagner de la compétitivité au niveau industriel (exportations) du fait de la faiblesse de sa monnaie.
Les indices européens continuent leur progression cette semaine, avec une accélération vendredi au passage des 5 100 points pour le CAC, du fait d'un risque politique qui semble s'éloigner tandis que les marchés parient désormais sur la victoire probable d'Emmanuel Macron, ce qui se traduit par une détente des taux longs français vers 0,95%.
L'autre événement significatif de la semaine est le rebond du pétrole (53$ pour le brent) après plusieurs semaines de faiblesse, tandis que les coupes de production de l'OPEP semblent produire leurs premiers effets, avec une stablisation des stocks en Amérique du Nord. C'est un support important pour le marché du fait de la capitalisation boursière significative du secteur sur le marché US, européen et plus généralement des marchés émergents (en particulier Brésil et Russie).
Graphique hebdo OIL (Pétrole Europe)
Les marchés émergents continuent d'afficher une performance satisfaisante cette semaine et sont orientés franchement à la hausse pour la plupart d'entre eux. C'est vrai notamment en Asie et cela malgré la force relative du Dollar et la remontée des taux ce qui est pourtant assez inhabituel. En effet en général les pays émergents se montrent beaucoup plus sensibles à la politique monétaire américaine et à l'évolution du Dollar, mais les choses évoluent car les pays émergents montrent une croissance plus forte que dans les pays développés et semblent bien mieux armés pour supporter les chocs, avec des équilibres budgétaires en amélioration ainsi que des investissements en infrastructure qui portent la croissance, comme c'est le cas dans certaines régions d'Afrique et en Asie du sud Est. La modernisation est également en marche par exemple en Inde où des réformes importantes ont lieu (TVA, démonétisation, recours au crédit…) parallèlement aux investissements.
Graphique hebdo INR (Inde)
Par ailleurs l'intérêt pour les pays émergents se retrouve autant pour les actions que pour les obligations souveraines, comme on peut le constater avec le tracker EBND que nous avons sélectionné récemment pour le portefeuille Actif Dollar. Cette orientation positive est aussi liée aux valorisations qui sont encore très attractives sur les émergents tandis que les risques diminuent.
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L'actualité a été marquée cette semaine par un événement historique : le déclenchement de l'article 50 par Theresa May le 29 mars. C'est désormais un marathon qui se prépare entre l'Europe et le Royaume Uni sur les conditions de sortie d'une part puis dans un deuxième temps sur celles d'un nouveau partenariat. La première étape devrait s'opérer d'ici 2019, puis un accord commercial devrait voir le jour en 2020 au plus tôt, une nouvelle phase de transition pas trop pénalisante pour les deux parties devrait donc se décider au-delà des 24 mois actuellement autorisés pour les négociations de sortie. En attendant, très peu d'impact constaté sur les marchés cette semaine avec une légère remontée du Sterling par rapport à l'Euro et au Dollar tandis que les taux à 10 ans restent contenus autour de 1,15%. Toutefois, les négociations prendront véritablement tournure une fois les élections françaises et allemandes passées soit en fin d'année 2017. Le Royaume-Uni devrait être légèrement pénalisé au niveau des investissements étrangers et de l'inflation lors des prochains mois, mais pourrait regagner de la compétitivité au niveau industriel (exportations) du fait de la faiblesse de sa monnaie.
Les indices européens continuent leur progression cette semaine, avec une accélération vendredi au passage des 5 100 points pour le CAC, du fait d'un risque politique qui semble s'éloigner tandis que les marchés parient désormais sur la victoire probable d'Emmanuel Macron, ce qui se traduit par une détente des taux longs français vers 0,95%.
L'autre événement significatif de la semaine est le rebond du pétrole (53$ pour le brent) après plusieurs semaines de faiblesse, tandis que les coupes de production de l'OPEP semblent produire leurs premiers effets, avec une stablisation des stocks en Amérique du Nord. C'est un support important pour le marché du fait de la capitalisation boursière significative du secteur sur le marché US, européen et plus généralement des marchés émergents (en particulier Brésil et Russie).
Graphique hebdo OIL (Pétrole Europe)
Les marchés émergents continuent d'afficher une performance satisfaisante cette semaine et sont orientés franchement à la hausse pour la plupart d'entre eux. C'est vrai notamment en Asie et cela malgré la force relative du Dollar et la remontée des taux ce qui est pourtant assez inhabituel. En effet en général les pays émergents se montrent beaucoup plus sensibles à la politique monétaire américaine et à l'évolution du Dollar, mais les choses évoluent car les pays émergents montrent une croissance plus forte que dans les pays développés et semblent bien mieux armés pour supporter les chocs, avec des équilibres budgétaires en amélioration ainsi que des investissements en infrastructure qui portent la croissance, comme c'est le cas dans certaines régions d'Afrique et en Asie du sud Est. La modernisation est également en marche par exemple en Inde où des réformes importantes ont lieu (TVA, démonétisation, recours au crédit…) parallèlement aux investissements.
Graphique hebdo INR (Inde)
Par ailleurs l'intérêt pour les pays émergents se retrouve autant pour les actions que pour les obligations souveraines, comme on peut le constater avec le tracker EBND que nous avons sélectionné récemment pour le portefeuille Actif Dollar. Cette orientation positive est aussi liée aux valorisations qui sont encore très attractives sur les émergents tandis que les risques diminuent.