Une nouvelle fois, les indices européens ont terminé stables cette semaine, malgré des nouvelles importantes sur le plan fondamental. Le Stoxx600 termine la semaine à l'équilibre tandis que le S&P500 a pour sa part progressé de +1,4%.
Derrière cette stabilité, il y a des nouvelles importantes sur le fond du pétrole alors que l'OPEP a finalement déçu en annonçant seulement une extension de ses coupes de production jusqu'en mars 2018. Cette annonce a déçu les marchés qui espéraient un approfondissement des coupes de production, alors que l'offre de pétrole de schiste américain est revue à la hausse très régulièrement. En conséquence la baisse du WTI atteint -1,5% cette semaine dont -4,8% le jour de l'annonce. Si l'OPEP donne l'impression d'être incapable de stopper l'essor du pétrole de schiste, alors le potentiel baissier du pétrole reste significatif et un retour sur les 30$ ne peut être exclu. Cela ne serait pas sans effet sur le marché Action alors que plus de 10% de la capitalisation du S&P 500 est liée à l'énergie, très présente également dans les indice anglais et à moindre degré français.
DBO : OIL & GAS, données journalières
Les marchés américains et britanniques seront fermés lundi, férié aux Etats-Unis comme en Grande-Bretagne ce qui peut expliquer l'attentisme ambiant tandis que du côté des statistiques US, la croissance du PIB américain a été révisée fortement à la hausse en deuxième estimation, à 1,2% en rythme annualisé contre 0,7%, tandis que les chiffres des commandes de biens durables en avril montrent une stagnation des achats de biens d'équipement des entreprises pour le deuxième mois d'affilée. Ceci pourrait montrer que l'affaiblissement constaté de l'économie US est temporaire, et qu'un renforcement ultérieur est à prévoir. Le marché anglais s'est bien comporté cette semaine malgré l'attentat de Manchester. La livre sterling cédait 1,2% face au dollar et 0,9% face à l'euro après la publication d'un sondage montrant un resserrement de l'écart entre conservateurs et travaillistes dans les intentions de vote pour les élections législatives du 8 juin, au lendemain de statistiques suggérant un ralentissement de la croissance. La situation anglaise reste fragile du fait des incertitudes liées aux conditions du Brexit.
Le secteur bancaire Europe a cédé 0,2% cette semaine, ce qui serait lié aux dernières informations concernant les projets de réforme de la réglementation du secteur par le Comité de Bâle, notamment en matière de "planchers" de fonds propres plus stricts qu'anticipé. L'Euro a terminé la semaine un peu en dessous de 1,12$ du fait de la forte révision à la hausse du PIB US ce qui laisse un peu de répit aux marchés européens, alors que beaucoup de secteurs restent liés à cette parité comme l'aéronautique ou la technologie. Les matières premières sont restées sous pression cette semaine, ainsi qu'une partie des émergents ce qui est lié aux variations du pétrole, pour partie. On notera néanmoins une rebond du Brésil, malgré l'enlisement politique, mais également de l'Inde, qui bénéficie plutôt d'une baisse du pétrole en tant qu'importateur de matières premières.
Banques Europe : BNK, données journalières
Sur le front des taux, la BCE s'obstine pour l'instant dans sa politique "accommodante" malgré les critiques de l'Allemagne, ce qui fait que les taux restent à des niveaux très bas (OAT 10 ans à 0,75% et Bund 10 ans à 0,36%) mais ce qui ne semble pas tenable très longtemps si l'Europe devait continuer à voir ses fondamentaux progresser, ce qui semble plausible avec la diminution du chômage et la reprise de la croissance.
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Une nouvelle fois, les indices européens ont terminé stables cette semaine, malgré des nouvelles importantes sur le plan fondamental. Le Stoxx600 termine la semaine à l'équilibre tandis que le S&P500 a pour sa part progressé de +1,4%.
Derrière cette stabilité, il y a des nouvelles importantes sur le fond du pétrole alors que l'OPEP a finalement déçu en annonçant seulement une extension de ses coupes de production jusqu'en mars 2018. Cette annonce a déçu les marchés qui espéraient un approfondissement des coupes de production, alors que l'offre de pétrole de schiste américain est revue à la hausse très régulièrement. En conséquence la baisse du WTI atteint -1,5% cette semaine dont -4,8% le jour de l'annonce. Si l'OPEP donne l'impression d'être incapable de stopper l'essor du pétrole de schiste, alors le potentiel baissier du pétrole reste significatif et un retour sur les 30$ ne peut être exclu. Cela ne serait pas sans effet sur le marché Action alors que plus de 10% de la capitalisation du S&P 500 est liée à l'énergie, très présente également dans les indice anglais et à moindre degré français.
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Les marchés américains et britanniques seront fermés lundi, férié aux Etats-Unis comme en Grande-Bretagne ce qui peut expliquer l'attentisme ambiant tandis que du côté des statistiques US, la croissance du PIB américain a été révisée fortement à la hausse en deuxième estimation, à 1,2% en rythme annualisé contre 0,7%, tandis que les chiffres des commandes de biens durables en avril montrent une stagnation des achats de biens d'équipement des entreprises pour le deuxième mois d'affilée. Ceci pourrait montrer que l'affaiblissement constaté de l'économie US est temporaire, et qu'un renforcement ultérieur est à prévoir. Le marché anglais s'est bien comporté cette semaine malgré l'attentat de Manchester. La livre sterling cédait 1,2% face au dollar et 0,9% face à l'euro après la publication d'un sondage montrant un resserrement de l'écart entre conservateurs et travaillistes dans les intentions de vote pour les élections législatives du 8 juin, au lendemain de statistiques suggérant un ralentissement de la croissance. La situation anglaise reste fragile du fait des incertitudes liées aux conditions du Brexit.
Le secteur bancaire Europe a cédé 0,2% cette semaine, ce qui serait lié aux dernières informations concernant les projets de réforme de la réglementation du secteur par le Comité de Bâle, notamment en matière de "planchers" de fonds propres plus stricts qu'anticipé. L'Euro a terminé la semaine un peu en dessous de 1,12$ du fait de la forte révision à la hausse du PIB US ce qui laisse un peu de répit aux marchés européens, alors que beaucoup de secteurs restent liés à cette parité comme l'aéronautique ou la technologie. Les matières premières sont restées sous pression cette semaine, ainsi qu'une partie des émergents ce qui est lié aux variations du pétrole, pour partie. On notera néanmoins une rebond du Brésil, malgré l'enlisement politique, mais également de l'Inde, qui bénéficie plutôt d'une baisse du pétrole en tant qu'importateur de matières premières.
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Sur le front des taux, la BCE s'obstine pour l'instant dans sa politique "accommodante" malgré les critiques de l'Allemagne, ce qui fait que les taux restent à des niveaux très bas (OAT 10 ans à 0,75% et Bund 10 ans à 0,36%) mais ce qui ne semble pas tenable très longtemps si l'Europe devait continuer à voir ses fondamentaux progresser, ce qui semble plausible avec la diminution du chômage et la reprise de la croissance.