La semaine a été naturellement marquée par l'élection française, qui valide une forte probabilité d'élection d'Emmanuel Macron comme prochain Président de la République. Ceci a eu comme premier impact une forte réaction haussière des banques et des financières. En effet, la prime de risque sur ces secteurs très dépendants de la politique intérieure, a fortement cédé du terrain, tandis que le vote "libéral" semble en position de l'emporter le 7 mai prochain. Ce vote a également eu pour effet de favoriser les beta élevés comme l'automobile et la construction tandis que les secteurs défensifs comme les utilities (UTI : +0,5%) ou l'agroalimentaire (FOO : +0,9%) ont moins progressé que le marché. Toutefois cette élection si elle est confirmée pourrait finalement se révéler comme positive pour tous les compartiments du marché européen, qui progressivement rentrent en momentum haussier.
BNK, données hebdomadaires
Le Stoxx600 a progressé de 2,5%, entraîné par le CAC40 (+4,1%), qui a aussi eu un effet sur le S&P500 (+1,5%). Les taux longs ont continué de se détendre, ainsi l'OAT 10 ans française a franchit à la baisse les 0,8%, réduisant le spread avec l'Allemagne à moins de 50 points de base (10 ans allemand à 0,30%). Le résultat du 1er tour français a eu un impact sur l'or qui a baissé d'environ 1,3%, mais les tensions géopolitiques notamment en Corée du Nord, où la situation a tendance à s'aggraver, font contrepoids. L'or reste donc en tendance haussière favorable à moyen/mong terme et un actif intéressant à détenir en portefeuille.
CAC, données hebdomadaires
Les matières premières comme le cuivre (+2,4%) ont bénéficié de l'appétit pour le risque cette semaine, mais le pétrole reste le maillon faible (-0,4%) du fait de l'offre pléthorique de schiste américain (gaz & pétrole) qui viendrait plus que compenser les efforts de l'OPEP. Dans le même temps les découvertes de nouveaux gisements sont au niveau le plus faible depuis de nombreuses années, les investissements offshore ne sont pas repartis et la demande des pays émergents a tendance à augmenter, ce qui devrait créer des tensions à la hausse d'ici an an, mais les cours actuels sont plutôt préoccupés par les stocks nord américains qui se situent à des niveaux très élevés.
La BCE n'a pas changé sa politique monétaire, résistant ainsi à l'Allemagne, et malgré un scénario politique plutôt favorable en France. Il est probable que la BCE attende la fin du cycle politique, après les élections Allemandes en septembre, voire italiennes-donc d'ici la fin 2017- avant de normaliser sa politique monétaire, donc d'arrêter le quantitative easing, comme l'ont fait les USA, mais sans précipitation. Ceci constitue une bonne nouvelle pour les marchés qui vont continuer de profiter des taux bas, tandis que le cycle économique est en train de se raffermir sans créer beaucoup d'inflation, du fait d'un pétrole qui reste à des niveaux assez faibles.
L'Euro a augmenté de manière sensible face au dollar (1,09) tandis que le dollar s'est lui-même raffermi par rapport aux autres principales monnaies, ce qui a pesé au passage sur les économie émergentes, elles -mêmes très sensibles au dollar et aux taux d'intérêts US. Dans les prochaines semaines les élections françaises vont rester au centre de l'actualité (2ème tour puis législatives).
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La semaine a été naturellement marquée par l'élection française, qui valide une forte probabilité d'élection d'Emmanuel Macron comme prochain Président de la République. Ceci a eu comme premier impact une forte réaction haussière des banques et des financières. En effet, la prime de risque sur ces secteurs très dépendants de la politique intérieure, a fortement cédé du terrain, tandis que le vote "libéral" semble en position de l'emporter le 7 mai prochain. Ce vote a également eu pour effet de favoriser les beta élevés comme l'automobile et la construction tandis que les secteurs défensifs comme les utilities (UTI : +0,5%) ou l'agroalimentaire (FOO : +0,9%) ont moins progressé que le marché. Toutefois cette élection si elle est confirmée pourrait finalement se révéler comme positive pour tous les compartiments du marché européen, qui progressivement rentrent en momentum haussier.
BNK, données hebdomadaires
Le Stoxx600 a progressé de 2,5%, entraîné par le CAC40 (+4,1%), qui a aussi eu un effet sur le S&P500 (+1,5%). Les taux longs ont continué de se détendre, ainsi l'OAT 10 ans française a franchit à la baisse les 0,8%, réduisant le spread avec l'Allemagne à moins de 50 points de base (10 ans allemand à 0,30%). Le résultat du 1er tour français a eu un impact sur l'or qui a baissé d'environ 1,3%, mais les tensions géopolitiques notamment en Corée du Nord, où la situation a tendance à s'aggraver, font contrepoids. L'or reste donc en tendance haussière favorable à moyen/mong terme et un actif intéressant à détenir en portefeuille.
CAC, données hebdomadaires
Les matières premières comme le cuivre (+2,4%) ont bénéficié de l'appétit pour le risque cette semaine, mais le pétrole reste le maillon faible (-0,4%) du fait de l'offre pléthorique de schiste américain (gaz & pétrole) qui viendrait plus que compenser les efforts de l'OPEP. Dans le même temps les découvertes de nouveaux gisements sont au niveau le plus faible depuis de nombreuses années, les investissements offshore ne sont pas repartis et la demande des pays émergents a tendance à augmenter, ce qui devrait créer des tensions à la hausse d'ici an an, mais les cours actuels sont plutôt préoccupés par les stocks nord américains qui se situent à des niveaux très élevés.
La BCE n'a pas changé sa politique monétaire, résistant ainsi à l'Allemagne, et malgré un scénario politique plutôt favorable en France. Il est probable que la BCE attende la fin du cycle politique, après les élections Allemandes en septembre, voire italiennes-donc d'ici la fin 2017- avant de normaliser sa politique monétaire, donc d'arrêter le quantitative easing, comme l'ont fait les USA, mais sans précipitation. Ceci constitue une bonne nouvelle pour les marchés qui vont continuer de profiter des taux bas, tandis que le cycle économique est en train de se raffermir sans créer beaucoup d'inflation, du fait d'un pétrole qui reste à des niveaux assez faibles.
L'Euro a augmenté de manière sensible face au dollar (1,09) tandis que le dollar s'est lui-même raffermi par rapport aux autres principales monnaies, ce qui a pesé au passage sur les économie émergentes, elles -mêmes très sensibles au dollar et aux taux d'intérêts US. Dans les prochaines semaines les élections françaises vont rester au centre de l'actualité (2ème tour puis législatives).