SPDR S&P 500 (SPY) - 09/10/2017
Stratégie court terme : Positive (100%) / Tendance +
Stratégie long terme : Positive (100%) / Tendance +
Caractéristiques de l’ETF
L'ETF SPY (SPDR) réplique l'indice S&P500 qui est composé des 500 principales valeurs US représentatives des principaux secteurs de la cote, qui sont sélectionnées selon l’importance de leur capitalisation boursière.
Les frais de l’ETF sont assez faibles à 0,0945% et l’encours sous gestion est de $246000M. La réplication est directe (physique) et les dividendes sont distribués trimestriellement.
ETFS alternatifs : AUM5 (Amundi en Euro), SP5 (Lyxor en Euro), IVV (iShares, en USD)
Indice & composantes
Les 10 premières valeurs du S&P500 incluent 4 grandes valeurs technologiques (Apple, Amazon, Microsoft et Facebook), mais aussi de grandes compagnies américaines plus classiques et emblématiques telles que General Electric ou Exxon mobil.
L’intérêt de cet indice est en premier lieu sa profondeur qui lui permet d’être un bon proxy de l’économie américaine, avec une pondération sectorielle qui favorise toutefois un peu plus les secteurs de croissance, à l’instar des technologiques qui représentent environ 23% de la pondération. Les valeurs financières représentent un peu moins de 15% de l’indice et les valeurs liées à l’énergie 6%, elles sont bien contrebalancées par des secteurs défensifs comme la santé (environ 15%) et les biens de consommation cyclique (12%).
L’indice bénéficie d’une forte dynamique depuis l’élection de Donald Trump, il y a presqu’un an, tandis qu’aux cotés de la technologie qui reste le moteur du marché US, de nouveaux secteurs se sont joints à la tendance comme les valeurs de la défense et les financières mais aussi les secteurs plus cycliques comme la construction et le transport. En particulier, le programme massif d’infrastructures promis par le Président serait apprécié par les marchés pour son impact positif sur la croissance, tandis que la déréglementation annoncée sur le pétrole de schiste et les banques pourrait bénéficier aussi à ces secteurs.
Cependant les multiples du S&P 500 sont actuellement assez élevés, autour de 19.5x les résultats à 12 mois, ce qui est en haut de range (historiquement entre 15 et 20x) même si cela doit être mis en regard d’une croissance de l’économie supérieure à 2% dans un contexte de taux bas. Toute la question porte désormais sur la durée du cycle américain dans un contexte d’inflation basse et de niveau de marge des entreprises élevé et qui semble n’avoir plus beaucoup de potentiel de progression, même si à court terme, après une stagnation des bénéfices par action en 2016, le consensus table pour 2017 sur une hausse de 12% ainsi qu’une hausse de 6% des revenus. Cependant, la moindre marge de manœuvre de Donald Trump, décrédibilisé du fait d’une politique intérieure de plus en plus chaotique et le retour des craintes géopolitiques pourraient redevenir dans quelques temps un sujet d’inquiétudes pour les marchés, susceptible de peser sur l’indice de référence américain.
Derniers développements
Le S&P500 progresse de 14% depuis le début de l’année, après une progression de 9,5% en 2016. La politique accommodante de la FED n’y est pas pour rien, tandis que l’absence d’inflation permet un relèvement très progressif des taux. Une troisième hausse est probable en décembre (25 bp) suivie de deux autres en 2018, ce qui devrait pouvoir être absorbé par l’économie.
La poursuite d’un contexte de taux bas et d’une part toujours plus importante des secteurs de croissance dans l’indice pourraient permettre d’envisager une continuité haussière de l’indice, qui deviendrait en quelques sortes de moins en moins cyclique et supporterait plutôt des corrections intermédiaires liées aux valorisations, en l’absence de crises qui ne manqueront pas de se reproduire. La hausse récente de l’indice est liée surtout à l’annonce du plan de réduction des impôts de Donald Trump (notamment le passage de l’impôt sur les sociétés de 35% à 20%) et à la baisse du dollar par rapport à l’Euro qui redonne de l’oxygène aux entreprises américaines.
Données mensuelles
Le graphique mensuel montre une tendance à long terme qui se renforce sans que la pente de la hausse ne nécessite pour le moment une correction aussi profonde que cela avait été le cas pendant la bulle de l’an 2000. Les oscillateurs sont néanmoins en zone haute et les signes de surchauffe vont clairement commencer à apparaître si la progression de l’indice continue à ce rythme.
Pendant les périodes de correction, l’indice a tendance à revenir tester les moyennes intermédiaires.
Données hebdomadaires
Sur le graphique hebdomadaire, on peut observer que l’indice évolue dans un canal haussier clairement identifié, avant de corriger sur les moyennes mobiles. Mais depuis le début de 2017, les corrections sont minimales et se contentent de venir toucher la M13E avant de rebondir aussitôt.
On sera donc attentif à un changement éventuel de ce rythme qui pourrait entraîner une baisse plus profonde de l’indice.
Objectifs de l’ETF
Exposition au marché américain
Diversification sur les 500 Premières capitalisations US
Caractéristiques
Date de lancement | 22/01/1993 |
Frais | 0.09% |
Benchmark | S&P 500 |
Emetteur | SPDR |
Ticker | SPY |
ISIN | US78462F1030 |
Monnaie | $ |
Place de cotation | NYSE Arca |
Encours du Fonds | 246 000 M$ |
Méthode de réplication | Directe (Physique) |
Dividende | distribué |
PEA | Non |
SRD | Non |
Risque de change | Oui (€/$) |
Nombre de sociétés | 505 |
Risque | 3/5 |
Répartition géographique
Etats-Unis | 100% |
Répartition sectorielle
Technologie de l'information | 23% |
Finance | 15% |
Santé | 15% |
Biens de consommation cyclique | 12% |
Industrie | 10% |
Biens de consommation durable | 8% |
Energie | 6% |
Autres | 11% |
Principales composantes
Apple | 4% |
Microsoft Corp | 3% |
Alphabet | 3% |
Amazon | 2% |
Exxon Mobil | 2% |
Johnson & Johnson | 2% |
2% | |
Berkshire Hathaway | 2% |
JP Morgan Chase | 2% |