SPDR S&P 500 (SPY) - 26/02/2018
Stratégie court terme : Positive (70%) / Tendance +
Stratégie long terme : Positive (95%) / Tendance =
Caractéristiques de l’ETF
L'ETF SPY (SPDR) créé en 01/1993 réplique l'indice S&P 500 qui est composé des 500 principales valeurs US représentatives des principaux secteurs de la cote, tandis que les valeurs sont sélectionnées selon l’importance de leur capitalisation boursière.
Les frais de l’ETF sont assez faibles à 0,0945% et l’encours sous gestion est de 270Md$. La réplication est directe (physique) et il y a une politique de distribution des dividendes sur une base trimestrielle.
ETFs alternatifs : AUM5 (Amundi en Euro), SP5 (Lyxor en Euro), IVV (iShares, en USD)
Indice & composantes
Les 10 premières valeurs du S&P500 incluent 5 grandes valeurs technologiques (Apple, Amazon, Microsoft, Alphabet et Facebook), mais aussi de grandes compagnies américaines plus classiques et emblématiques telles que JP Morgan ou Exxon mobil.
L’intérêt de cet indice est en premier lieu sa profondeur qui lui permet d’être un bon proxy de l’économie américaine, avec une pondération sectorielle qui favorise toutefois un peu plus les secteurs de croissance, à l’instar des valeurs technologiques qui représentent environ 24% de la pondération. Les valeurs financières représentent un peu moins de 15% de l’indice et les valeurs liées à l’énergie 6%, sont bien contrebalancées par des secteurs défensifs comme la santé (environ 14%) et les bien de consommation discrétionnaires (12%).
L’indice bénéficie d’une forte dynamique depuis l’élection de D.Trump, il y a plus d’un an, tandis qu’aux cotés de la technologie qui reste le moteur du marché US, de nouveaux secteurs se sont joints à la tendance comme les valeurs de la défense et les financières mais aussi les secteurs cycliques comme l’énergie et les transports. En particulier, le programme de baisse d’impôts pour les entreprises et les ménages américains devrait avoir un impact positif sur la croissance, tandis que la déréglementation annoncée sur le pétrole de schiste et les banques pourrait bénéficier aussi à ces secteurs.
Cependant les multiples du S&P 500 sont actuellement assez élevés, autour de 20x les résultats à 12 mois, ce qui est en haut de range (historiquement entre 15 et 20x) même si celà doit être mis en regard d’une croissance de l’économie américaine estimée aux environs de 3% en 2018. Toute la question porte désormais sur la durée du cycle américain dans un contexte d’inflation basse et de montée des taux qui reste progressive tandis que le niveau de marges des entreprises est a son niveau le plus élevé et semble n’avoir plus beaucoup de potentiel de progression, même si le consensus table à nouveau sur une croissance à deux chiffres des résultats en 2018 entraînés par le secteur énergie/pétrole, les banques et les valeurs technologiques.
Derniers développements
Après une hausse de 19,4% en 2017, et un mois de janvier en forte hausse (+5,6%) le S&P500 a subi une phase de correction brutale en février et ne progresse plus que de 2,8% depuis le début de l’année.
La correction de février s’est produite sur les craintes d’un retour de l’inflation et de taux longs qui se sont tendus jusqu’à 2.95% tandis qu’ils n’étaient qu’à 2.45% au début de l’année la vitesse de la remontée des taux faisant craindre un Krach obligataire et son lot de conséquences négatives sur les entreprises et le système financier. Cependant, malgré des statistiques qui sont allés dernièrement dans le sens d’une résurgence de l’inflation (chômage du mois de janvier et CPI) la FED se veut rassurante et a indiqué dans un rapport rendu public vendredi qu’elle n’est pas du tout inquiète pour l’instant d’un dérapage de l’inflation.
C’est la FED qui risque désormais de donner le ton sur les marchés, car un resserrement plus rapide et plus sévère que prévu de la liquidité aurait des conséquences significatives sur les perspectives de croissance américain et naturellement sur les marchés.
Données hebdomadaires
Le graphique hebdomadaire montre la chute brutale des deux dernières semaines, ainsi que le rebond qui vient d’être confirmé de justesse en fin de semaine. Le dépassement confirmé de la MM13 est déterminant pour la tendance et semble confirmer la fin de la correction. Les cours pourraient mettre cependant un certain temps avant d’enregistrer de nouveaux plus hauts. L’indice est en train de quitter la zone à haut risque, et les probabilités de rechute à très court terme sont désormais réduites.
Données journalières
Sur le graphique journalier, la situation technique montre un tableau qui s’est clarifié à court terme. Dans un premier temps le rebond a buté à plusieurs reprises sur la MM20, mais a finalement décidé de la franchir en fin de semaine. Ce franchissement devra être confirmé lors de la prochaine séance mais devient très probable et implique le retour à la tendance de fond, haussière.
Objectifs de l’ETF
Exposition au marché américain
Diversification sur les 500 Premières capitalisations US
Caractéristiques
Date de lancement | 22/01/1993 |
Frais | 0.09% |
Benchmark | S&P 500 |
Emetteur | SPDR |
Ticker | SPY |
ISIN | US78462F1030 |
Monnaie | $ |
Place de cotation | NYSE Arca |
UCITS | Non |
Encours du Fonds | 270 372 M$ |
Méthode de réplication | Directe (Physique) |
Dividende | distribué |
PEA | Non |
SRD | Non |
Risque de change | Oui (€/$) |
Nombre de sociétés | 505 |
Risque | 3/5 |
Répartition géographique
USA | 100% |
Répartition sectorielle
Technologie de l'information | 25% |
Finance | 15% |
Santé | 14% |
Biens de consommation cyclique | 13% |
Industrie | 10% |
Biens de consommation durable | 8% |
Energie | 6% |
Autres | 9% |
Principales composantes
Apple | 4% |
Microsoft Corp | 3% |
Alphabet | 3% |
Amazon | 2% |
2% | |
JPMorgan Chase | 2% |
Berkshire Hathaway | 2% |
Johnson & Johnson | 2% |
Exxon Mobil | 1% |