Notre analyse du 04/11/2017

La semaine s’est terminée par une nouvelle hausse du Stoxx600NR de +0.69%, tandis que le S&P500 s’est apprécié légèrement (+0,26%) avec la poursuite de bons résultats au T3, notamment des géants de la technologie Apple et Facebook.

Le marché américain est resté attentiste une bonne partie de la semaine avant l’annonce du nouveau président de la FED, Jerome Powell qui fait figure de républicain modéré et devrait s'inscrire dans la lignée de Janet Yellen qu’il a systématiquement soutenue dans sa politique de remontée progressive des taux. Jerome Powell serait par ailleurs favorable à l'allègement de la réglementation bancaire prévue par la Maison-Blanche.

Autre événement attendu : les créations d’emplois aux USA ont atteint 261 000 en octobre, ce qui constitue un fort rebond après un mois de septembre touché par les ouragans, bien qu’en dessous des attentes à 310 000 mais le taux de chômage a baissé de 4,2% à 4,1% ce qui devrait être suffisant pour justifier une nouvelle hausse des taux en décembre, et a pesé négativement sur l’or qui est sensible aux taux d’intérêts.

L'Or en baisse : IAU (iShares Gold Trust) données hebdomadaires

Le pétrole a continué de s’apprécier fortement cette semaine, soutenu par une statistique, le « rig count » qui est tombe en dessous de 730 et semble confirmer les restrictions de production annoncées par l’OPEP, avec un impact prévisible sur les stocks.

Le Venezuela vient d'annoncer une restructuration de sa dette extérieure évaluée à 155 milliards de dollars et a donné rendez-vous à ses créanciers le 13 novembre à Caracas, tandis que l'hypothèse d'un défaut de paiement ne cesse de se renforcer, ce qui a pénalisé les pays d’Amérique latine cette semaine (actions et obligations).

L'Amérique Latine pénalisée par le Venezuela : LTM (Lyxor MSCI EM Latin America), données hebdomadaires

Les taux US se sont détendus, après l’annonce de la nomination de Mr Powell considéré comme une « colombe » au même titre que Mme Yellen, et qui ne devrait continuer à monter les taux que très progressivement.

Sur le front des monnaies, l’Euro/USD est resté stable sur la zone des 1,16, tandis que la hausse des taux anglais de 25bp n’a pas renforcé la livre qui a l’inverse a reculé face à l’Euro et à l’USD du fait des risques qui apparaissent sur l’économie anglaise.